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Chiff' - Page 22

  • Dis-lui - Remi Stefani

    DisLuiStefani.jpgAlbertine , 17 ans, a tout quitté le temps de faire le point sur sa vie. Elle se retrouve serveuse dans le café tenu par un ami de son père, le marin toujours absent, tout près de la mer. Là, elle va trouver le pire, mais aussi l'amour et l'amitié.

     

     J'aurais aimé être dithyrambique, mais j'avoue avoir été quelque peu déçue par Dis-lui. J'attendais une belle histoire douce-amère, des personnages attachants... Et j'ai trouvé une histoire dans laquelle je ne suis jamais vraiment entrée, trop légère à mon goût, des personnages effleurés, un découpage en deux parties que j'ai trouvé un brin artificiel, des rebondissements qui ne m'ont pas convaincue. Mais il y a de belles qualités d'écriture et le concept intéressant de mêler au roman les chansons d'Albertine sur un joli papier bleu et que l'on entend interprétées par Chloé Stefani sur le CD qui accompagne le roman. Je ne me suis pas réellement ennuyée, mais j'ai trouvé le tout un peu fade.

    Rencontre ratée donc en ce qui me concerne, mais la cause n'est pas perdue, il y a quelques ados dans mon entourage qui me semblent séduites par le principe. Et c'est un très joli cadeau à faire!

    Liyah, un peu déçue, Pimprenelle, touchée,...

    Stefani, Remi, Dis-lui, Casterman, 2011, 207p.

  • Outside Valentine - Liza Ward

    Outside-valentine.jpegNebraska, années 50. Caril Ann, quatorze ans est embarquée par son petit ami dans une fuite sanglante. Nebraska, années 60, Susan guette son jeune voisin dont les parents ont été victimes des amants meurtriers. Années 90, un antiquaire tente de renouer les fils de sa vie.

    J'aimerais pouvoir en dire plus, mais il est finalement assez difficile de résumer avec concision et sans trop en révéler ce récit où trois voix s'entrecroisent pour raconter un fait divers qui a fasciné les Etats-Unis et inspirés écrivains et réalisateurs. Car l 'histoire que raconte Liza Ward est vraie, et son récit prend une teinte particulière quant on sait qu'elle est la petite-fille de deux des victimes de Caril-Ann et Charles Starkweather.

    Outside Valentine est un récit étonnant à plusieurs égards.

    Etonnant d'abord par le regard que Liza Ward porte sur Caril-Ann et Charles Starkweather. Loin de se faire accusatrice, de chercher le sensationnel, elle s'attache aux mécanismes, aux petites choses accumulées qui ont pu amener l'un à basculer dans la folie meurtrière, et l'autre à le suivre, voire à participer aux tueries.

    Etonnant ensuite par le fait que ce n'est pas tant le meurtre qui est coeur du roman que l'amour auquel chacun des personnage aspire et qui les bouscule. Amour de Caril-Ann pour Charles, de Charles pour Caril-Ann, amour de Susan pour le fils des victimes, Lowell, amour de Lowell pour Susan. Et autour,  déception amoureuse, amours névrotiques, amours déçues, amour filial, manque d'amour. C'est l'amour qui tisse la trame de ce drame et de ses conséquences, ce qui donne une tonalité douce-amer, poignante au récit, mais sans pathos.

    Il n'est pas question de faire pleurer dans les chaumières sur le sort de ces enfants perdus, ou de faire frémir d'horreur et d'indignation face à une violence intolérable et incompréhensible ou face à une fascination morbide pour un fait divers atroce. Liza Ward porte sur ses personnages et sur ce qu'ils sont devenus un regard exempt de pitié comme de jugement. Juste neutre, voire bienveillant envers les failles humaines et ce que l'amour ou le manque d'amour peut provoquer. C'est une analyse magistrale des sentiments, touchante, intense. De quoi me faire oublier après quelques semaines, des petites longueurs.

    A découvrir.

    Merci à Marie-Laure P., sans qui je n'aurais sans aucun doute pas été vers ce texte.

    D'un livre l'autre, L'ivresque des livres,...

     Ward, Liza, Outside Valentine, 10/18, 2008, 439p., 3.5/5

  • La citation du jeudi: Avis de tempête

    "Tout cela était nouveau, et Moïra en tirait de la force: ce que nous avons, ce que nous sommes, il faut s'y faire. Quel autre choix y-a-t-il?"

     

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    Présentation de l'éditeur: Moïra se rend tous les jours au chevet de sa soeur cadette, qu'une chute, cinq ans auparavant, a plongée dans le coma. Année après année, la lassitude gagne Moïra, qui ne se pardonne pas d'avoir été une soeur lointaine. Comme pour rattraper le temps perdu, elle retrace devant la jeune fille inconsciente son existence de fille sauvage et revêche, sensible pourtant, une vraie " fille de la mer " et des vents glacés des Cornouailles.

     

     

     

     

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    La liste des participants est là!

    La MAJ arrive, promis!

     

  • Changeless - Gail Carriger

    "She hung, suspended, her back against the ship's side. Carefully, cautiously, she twisted, climbing her own body with hands, seeking out the spur of metal, until  she could wrap her arms around it. She reflected that this was probably the first and last time in her life she would have cause to value the ridiculous fashions society foisted upon her sex. She realized she was still screaming and stopped, slightly embarassed with herself. Her mind became a blur of worries. Could she trust in the security of the little metal spur to which she now clung? Was Madame Lefoux safe? Had her parasol fallen over the edge with her?

    She took several calming breaths and assessed the situation: not dead yet, but not precisely safe either. "Halooo", she called out. "Anyone? A little assistance if you would be so kind?"

    En ce moment je suis trèèèèèèès occupée avec lord et lady Maccon... Do not disturb!

     

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    Alexia Tarabotti, the Lady Woolsey, awakens in the wee hours of the mid-afternoon to find her husband, who should be decently asleep like any normal werewolf, yelling at the top of his lungs. Then he disappears - leaving her to deal with a regiment of supernatural soldiers encamped on her doorstep, a plethora of exorcised ghosts, and an angry Queen Victoria.

    But Alexia is armed with her trusty parasol, the latest fashions, and an arsenal of biting civility. Even when her investigations take her to Scotland, the backwater of ugly waistcoats, she is prepared: upending werewolf pack dynamics as only the soulless can.

    She might even find time to track down her wayward husband, if she feels like it.

     

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    La liste des participants est !

     

  • Un refrain sur les murs - Murielle Magellan

    un-refrain-sur-les-murs.jpgIsabelle est une petite souris, très occupée à se faire remarquer, à ne surtout pas briller, à ne pas se retrouver face à l'imprévu. Romane, sa fille est son exact contraire, feu follet à tous les sens du terme. Ecorchées par la vie chacune à sa manière. De 1987 à 2010, elles trouveront, chacune à sa manière, leur voie.

    J'ai retrouvé dans ce roman un petit quelque chose de Barbara Constantine, ou de Marie-Sabine Roger que j'aime tant pour leur fantaisie, leur humour, leur art du dialogue, leurs personnages. Un petit quelque chose seulement, parce que Murielle Magellan a sa musique bien à elle, sa manière de raconter deux histoires de vie, deux parcours de femmes qui finissent par se trouver et se réconcilier avec le monde qui les entoure. Un refrain sur les murs est une jolie histoire sur les hasards, sur l'imagination, la fantaisie, les relations entre une mère et sa fille, le mystère qu'est l'autre. Une jolie histoire qui m'a fait passer un agréable moment mais dans laquelle je ne suis jamais totalement rentrée. J'ai regardé se dérouler les vies d'Isabelle, So What le musicien, Romane et son frère sans m'attacher à eux, parfois un brin agaçée même par l'aspect un peu caricatural des relations qu'ils entretiennent les uns avec les autres. Bref, une rencontre en demi-teinte, mais la curiosité d'aller regarder d'un peu plus près le premier roman de l'auteur!

     Un coup de coeur pour Mango, l'avis enthousiaste de Clara

     Magellan, Murielle, Un refrain sur les murs, Julliard, 2011, 248p.