Les Malaussène, pour moi, ce sont mes premières nuits blanches de lectrice, le bonheur de lire, relire, rerelire, rererelire, rerererelire encore et encore les aventures de cette joyeuse bande de cinglés, le premier roman doudou de grande personne. Les Malaussène, c'est de la joie, des frissons, des fous rires, des yeux écarquillés, un peu, d'accord, beaucoup de bovarysme (Pastor, Pastor...), Belleville, Paris. Et puis un jour, l'infidélité, d'autres aventures, d'autres plumes, la peur de revenir à ces premières amours et d'en être déçue.
Vous savez quoi?
C'est toujours aussi bon.
Après tout, c'est bien connu, je n'avais rien à lire...