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Littératures françaises - Page 17

  • La naissance du jour

     

    J’ai bien du mal à commencer cette note de lecture ! Comment parler de ces pages qui m’ont coupé le souffle, je me le demande !!

     

    On ne présente plus Colette la fille de Sido, la femme de Willy, la scandaleuse, l’académicienne, l’écrivain hors pair. Celle qui a écrit : « Je ne cesserai d’écrire que pour cesser de vivre »

    On ne la présente plus et pourtant, sa vie est un tourbillon qui ne perd rien de son attraction dès lors qu’on y revient.

     

    La naissance du jour n’est pas un roman, mais une sorte de journal. Colette raconte l’été de ses cinquante-cinq ans. Elle relit les lettres de sa mère, elle tente d’écrire le roman qu’attend son éditeur. Et surtout, elle vit intensément ce que lui offre la Provence : la chaleur, le soleil, la nature, l’amitié et l’amour qui reste possible.

     

    L’émerveillement est présent dès les premières lignes. S’ouvrant sur une lettre de Sido, le récit prend s’affirme d’emblée comme une déclaration d’amour. « Au cours des heures où je me sens inférieure à tout ce qui m’entoure, menacée par ma propre médiocrité, effrayée de découvrir qu’un muscle perd de sa vigueur, un désir de sa force, une douleur la trempe affilée de son tranchant, je puis pourtant me redresser et me dire : « Je suis la fille de celle qui écrivit cette lettre, - cette lettre et tant d’autres que j’ai gardées. Celle-ci en dix lignes, m’enseigne qu’à soixante-seize ans elle projetait et entreprenait des voyages, mais que l’éclosion possible, l’attente d’une fleur tropicale suspendait tout, faisait silence même dans son cœur destiné à l’amour. »

    Colette n’est pas Sido, mais elle a, comme elle, l’amour de la vie, l’égoïsme instinctif de ceux qui savent que se préserver est essentiel, l’attachement viscéral aux gens et aux bêtes. Toutes choses qu’elle sait mettre en mots dans une langue d’une poésie rare, d’une force d’évocation presque sans égal. Peut-être est-ce parce que je connais les paysages qu’elle décrit, les sensations des ces étés écrasés et écrasant de chaleur, mais au fil de ma lecture, malgré le bruit environnant, les mouvements, le froid et l’humidité, je sentais sur ma peau la brûlure du soleil et du vent, j’entendais la stridence entêtante des cigales, les bruits de la vie qui reprennent le soir venu. L’art de Colette égal celui des peintres qu’elle fréquente au cours de cette période de sa vie. Elle réussit à traduire la vie, avec une sensualité qui laisse pantois. Il suffit de lire ces quelques lignes, extraites des toutes premières pages : « J’entends tinter les bouteilles qu’on rapporte du puit, d’où elles remonteront rafraîchies, pour le dîner de ce soir. L’une flanquera, rose de groseille, le melon vert ; l’autre, un vin de sable trop chaleureux, couleur d’ambre, convient à la salade –tomates, piments, oignons, noyés d’huile- et aux fruits mûrs. »

     

    Pourtant, Colette est en retrait. Cet été est pour elle l’occasion d’une réflexion sur l’amour, sur le vieillissement, sur la manière dont elle veut voir arriver la mort. A travers le triangle amoureux qui se dessine entre Vial, Hélène et elle-même, elle montre son cheminement vers l’abandon, la sérénité. Pour elle, cette situation est représente la tentation du dernier amour, une manière de se prouver qu’elle est toujours femme séduisante et séductrice. Y renoncer est donc un grand pas. Mais si elle renonce à l’amour, elle ne renonce pas au monde. Elle s’ouvre à lui, le frôle. Elle renonce à un amour qui l’aurait une fois de plus menée vers l’agitation, la souffrance. « J’ai encore des jours et des jours devant moi, je suppose, mais je n’aime plus les gâcher. Timidité dessaisonnée, un peu flétrie et amère, comme tout ce qui demeure suspendu, équivoque, inutile… Ni parure, ni pitance… »  Elle préfère respirer le monde. « L’aube vient, le vent tombe. De la pluie d’hier, dans l’ombre, un nouveau parfum est né, ou c’est moi qui vais encore une fois découvrir le monde et qui y applique des sens nouveaux ?... Ce n’est pas trop que de naître et de créer chaque jour. Elle est roide d’émotion, la main couleur de bronze qui court, s’arrête, biffe, repart, froide d’une jeune émotion. L’avare amour ne voulait-il pas, une dernière fois, m’emplir le creux des paumes d’un petit trésor racorni ? Je ne cueillerai plus que par brassées. De grandes brassées de vent, d’atomes colorés, de vide généreux, que je déchargerai sur l’aire avec orgueil. »

     

    Mais La naissance du jour n’est pas vraiment, ou pas seulement un journal. La préface est à cet égard absolument passionnante : « Il lui faut écrire le roman du renoncement. Mais elle renonce à renoncer. On n’écrit que du passé. Elle vit le présent. Elle écrit donc le poème du renoncement, pour conjurer l’avenir qui la menace et protéger cet amour d’automne qui l’attache à Maurice Goudeket. La naissance du jour fait silence sur cet amour : c’est le gage que ce dernier amour se transformera en amitié tendre, en amitié première et qu’alors le monde – souvent réduit pour elle à un seul être- lui sera de nouveau offert. »

    Et effectivement, Colette passe sous silence, elle ment. Mais elle en averti son lecteur : « Imaginez-vous, à me lire, que je fais mon portrait ? Patience : c’est seulement mon modèle ». Dès lors, il appartient au lecteur de démêler le vrai du faux, ou de se contenter de suivre Colette dans les méandres de sa réflexion sur l’art et la création, sur l’écrivain et son statut, la difficulté d’écrire et la souffrance qu’apporte parfois la célébrité.

     

    La naissance du jour a scellé mes retrouvailles avec cet écrivain que j’avais tant aimé adolescente et dont L’étoile Vesper avait fasciné l’étudiante que j’ai été. Un magnifique moment de lecture que je ne peux trop conseiller à ceux qui aiment la poésie et le plaisir des sens.

    Colette, La naissance du jour, GF-Flammarion, 1981, 191 p.

  • De minutes heureuses en minutes heureuses...

     

     

    Tout commence par une belle journée où Françoise Lefèvre se prépare à aller rejoindre le poète André Hardellet qui l’a baptisée un jour « la marchande des minutes heureuses ». Elle est heureuse. Elle ne sait pas encore que son ami est mort et qu’elle va un jour raconter se minutes heureuses. De petites ou grandes tranches de vie, de tristesse et de bonheur. Ces petites joies que l’on tire parfois du monde qui nous entoure sans trop savoir pourquoi.

     

    « Il arrive qu’on hérite d’un regard, d’un geste, d’une phrase, ou même de quelques mots d’amour dits à votre intention, parfois rapportés longtemps après par une tierce personne. Jamais héritage ne me sembla plus fabuleux sous son apparente pauvreté. S’il est vrai que les mots peuvent tuer, comme un talisman, ils vous accompagnent aussi et vous protègent. Les mots sont des compagnons de route infaillibles. Les mots sont des anges gardiens. »

     

    Pour elle, raconter les minutes heureuses qui ont parsemé son existence est une manière de rendre hommage à ces mots que lui a offert son ami. Une manière aussi de montrer que le bonheur n’est jamais acquis, qu’il faut vouloir les minutes heureuses, les chercher,apprendre à les reconnaître pour les chérir et en garder le souvenir.

     Porte ouverte sans doute que de dire qu’il faut plus de volonté pour être heureux que pour être malheureux, mais Françoise Lefèvre se garde bien de donner des leçons. Elle se raconte simplement. Et en le faisant, elle devient la marchande des minutes heureuses. Car la marchande des minutes heureuses est celle qui parvient à donner envie à son lecteur de compter ses petits bonheurs, de s’en souvenir. Cela, Françoise Lefèvre y arrive sans conteste. D’autant qu’elle n’hésite pas à dire à quel point cette manière de vivre est une lutte de tous les instants, un fragile rempart contre la désolation dont le monde nous entoure. Ce sera là d’ailleurs le seul bémol que j’apporterai à ma lecture : parfois, l’auteur s’appesantit trop sur le monde et ses malheurs, comme pour prouver que le monde est désespérant. Il n’en était pas besoin à mon sens. Question de sensibilité sans doute : pour moi, sa plume n’est jamais aussi sensible et touchante que quand elle évoque des moments, des sensations que le lecteur reconnaît : le poids qui serre la poitrine certains matins, l’envie de se rouler en boule, de s’isoler du bruit et de l’agitation, la violence qu’il y a à se plonger dans le monde, mais aussi la magie qu’il y a à donner de l’amour, du rêve, la sensation de l’eau chaude qui ruisselle sur le corps, l’odeur de l’oignon qui rissole, le plaisir de manger les framboises à même l’arbuste, un rire, une étoile qui passe …

    Une belle leçon de vie.

     

    J’aurais envie de vous offrir mille et un passages de ce court recueil, mais voilà sans doute celui qui m’a le plus touchée : « Ne penser qu’à la seconde présente. Ne pas se laisser noyer dans les larmes qui montent. Ne pas se laisser couler vers le fond par ce poids dans la poitrine qui fait le cœur gros. Evacuer les rancoeurs, les regrets. Ne plus songer aux terribles renoncements. Respirer. Bien respirer. Garder la minute heureuse qu’on a toujours su reconnaître comme un diamant au fond de sa poche de tablier. Pétrir avec la pâte les chagrins, les amours, les secrets. Bien pétrir. »

     

    Les avis de Flo, Florinette  qui m’avaient donné envie de lire Consigne des minutes heureuses.

     

    Pour ma part, je propose un petit concours d’été pour celles et ceux qui se sentiraient de prendre la plume : raconter une ou, votre minute heureuse. Des amateurs ?

    En 10 lignes maximum, date de retour des textes le 20 juillet, mise au vote, et… récompense maison au gagnant !!

     

     Françoise Lefèvre, Consigne des minutes heureuses, Ed. du Rocher, 1998, 168 p.

  • Des gourmandises sur l'étagère

     

     

     

    Marie-Gabrielle et Odilon sont ronds. Aussi ronds que Berthe, leur fille envolée est fil de fer. Car un jour, Berthe a cessé de manger.

     

    Une jolie nouvelle sur les relations parents-enfants. Dans ce cas, des parents pour lesquels la nourriture est tout vont voir leur enfant rejeter leur univers en refusant de s’alimenter. Pas par provocation, pas par rejet de ce qu’ils sont. Non, elle n’y arrive plus. Etouffement, besoin d’espace, de légèreté, elle part faire sa vie ailleurs, loin. Au grand désarroi de ses géniteurs. Attente, souffrance, nostalgie, Odilon, Marie-Gabrielle et Berthe vont passer par tous les états avant, enfin, de se retrouver autour d’un gâteau… Car on peut allier gourmandise et légèreté ! La cuisine de Marie-Gabrielle en sera toute transformée. Cette cuisine emplie d’odeurs chaudes et de saveurs donne faim et envie de bonheur. En même temps, elle aborde en finesse la question douloureuse des troubles alimentaires et de la manière dont ils influent sur une famille, une vie.

    C’est une jolie lecture, fluide, agréable et touchante qu’offre Françoise Moreau. Un petit moment de bonheur et de gourmandise à glisser entre deux romans pour faire frétiller le cœur et les papilles !

     

    Merci à Goelen de faire voyager ce petit livre. Il a déjà fait escale chez Florinette, Anne, Bladelor, Gawou

    Il part maintenant vers Gambadou!

     
    Françoise Moreau, Des gourmandises sur l’étagère, L’escarbille, 2002, 44 p.

  • Bien cher journal...

     

    Yaël a plus de trente ans, un métier, des envies. Elle veut écrire. Sa cousine lui suggère d’écrire un roman respectant les règles cardinales suivantes :

    « Règle n°1 : Ne pas avoir peur de parler de transpiration et de poils sous les bras.
    Règle n°2 : Situer le roman dans un milieu glamour (…).
    Règle n°3 : Egrener quelques références littéraires au fil du texte (…).
    Règle n°4 : Adopter le ton d’autodérision sympathique de la fille qui ne se prend pas au sérieux. »

    De la chick-litt donc. Renseignements pris, Yaël décide qu’elle n’est pas la mieux armée pour se consacrer à ce genre littéraire. Après tout, elle ne sait pas s’habiller, se coiffer, sa vie sexuelle est cataclysmique, bref, les fées ont oublié le glamour et la passion quand elles se sont penchées sur son berceau. Mais qu’à cela ne tienne. Yaël a deux passions : Virginia Woolf et Keynes. Et elle va les faire se rejoindre en choisissant d’écrire sur Angelica Garnett, nièce de Virginia, filleule de Keynes, fille de Vanessa Bell.

     

    Faisons un point rapide sur cette fascinante société qu’est celle de Bloomsbury : Vanessa Bell, sœur aînée de Virginia Woolf épouse Clive Bell, critique d’art qu’elle quitte pour le peintre bisexuel Duncan Grant et son amant David Garnett. Sa fille Angelica naîtra de sa liaison avec Grant. Elle épousera David Garnett.

    Sachant que Keynes était également l’amant de Duncan Grant, vous devriez, comme moi commencer à comprendre la complexité des relations et des événements que Yaël Koppman décide de dépeindre. Avec talent d’ailleurs puisqu’on se passionne pour cette société de Bloomsbury. Seul problème, il est facile de se perdre dans les dédales relationnels décrits !!

     

    Mais ce n’est pas forcément le plus intéressant. Au fur et à mesure de ses recherches, Yaël va découvrir que les relations d’Angelica avec sa mère Vanessa tendent un miroir à celles qu’elle a avec sa propre mère, soixante-huitarde qui a toujours refusé de lui révéler le nom de son père. Des relations névrotiques, porteuses de souffrance. Des relations d’attraction et de répulsion. D’amour et de haine. De jalousie aussi. Le passage où Yaël réagit de manière épidermique quand sa mère séduit son compagnon vaut son pesant de cacahuètes. A travers ses recherches, Yaël va apprendre à vivre par elle-même. Angelica, Yaël, deux manières de réagir face à ce lien si complexe qui lie une mère et sa fille.

     

    La forme de journal intime, l’humour parfois désespéré dont fait preuve cette jeune femme quand elle dépeint sa vie intime, familiale et amicale font de ce roman un excellent divertissement, une gourmandise instructive et fraîche.

    On sourit, on grince des dents, et on se reconnaît un peu dans les tribulations de cette jeune femme. Si Yaël ne sait pas écrire de chick-litt, Marianne Rubinstein en maîtrise les codes pour mieux les détourner et les utiliser en leur donnant de la profondeur. Après tout, avec comme point de départ une colocation avec un pote homo, une cousine plus jolie qui est la meilleure amie de l’héroïne, une histoire de coucherie avec un homme plus jeune, on pouvait craindre le pire !!

    Et bien rassurez-vous, le pire n’arrive pas !! Le journal de Yaël Koppman est un excellent moment de lecture et de légèreté ! Qui vous apprendra en plus comment appliquer l es théories économiques au partage des tâches !

     

     

    Les avis de Florinette, Yue Yin, Choupynette, Lou, ... 

     
    Marianne Rubinstein, Le journal de Yaël Koppmann, Sabine Wespieser, 217 p., 2007

  • Le cercle du phénix

    En guise de préambule à ce petit laïus, je tiens à préciser une chose ! Tout est de la faute de Stéphanie !! Si, si, je te jure Delphine ! Ne me tape pas ! Tu sais aussi bien que moi que quand elle a l’œil qui pétille comme ça en parlant d’un roman, il est impossible de résister ! Et le fiat qu’il s’agisse du roman de cette jeune auteure que nous connaissons n’a rien fait pour arranger mes affaires ! Et puis tu n’étais pas là pour me retenir. J’ai donc lamentablement cédé pendant une visite (presque) due au hasard dans ce temple de la tentation à devanture bleue et jaune. Saint-Michel a beau terrasser le dragon pas très loin, en ce qui me concerne, l’hydre romanesque a eu raison de mes faibles forces !

    Bref, revenons à nos moutons, ou plutôt à notre pierre philosophale puisque c’est de cela dont il va être question !

     

    Dans son manoir perdu au cœur de l’Angleterre de 1860, Cassandra  Jamiston s’ennuie ferme. La vie honnête et vertueuse qu’elle a choisi quelques années auparavant lui pèse bien plus que ce qu’elle n’en laisse paraître. Mais chassez le naturel et il reviendra au galop. Cassandra est rattrapée par l’aventure et le danger le jour où elle reçoit de la part de son vieil ami Thomas Ferguson mort assassiné un mystérieux objet. Le Triangle de la Terre, première étape dans la quête de la Pierre Philosophale. C’est le départ d’une quête sur les traces de cet objet mystérieux que convoite également une mystérieuse organisation criminelle, Le cercle du Phénix.

     

    Classique me direz-vous à la lecture de ce piètre résumé. Certes. Un Dan Brown en jupon. Que nenni. Une énième variation sur ce thème rebattu. Détrompez-vous !

    Déjà, et premier point important, ce roman est bien écrit : un style fluide et agréable à lire. C'est parfois très graphique: on a devant les yeux en image les décors qui sont en train d'être décrits, les ambiances, les personnages. Je ne sais pas vous, mais moi, j'aime quand on me donne une passerelle entre mots et images sans pour autant fermer les portes de mon imagination!
    Ensuite et deuxième point important : il y a des beaux gosses qui ne sont pas tous forcément ce qu’ils paraissent. En tout cas, il y a du potentiel dans ces pages et de quoi rêver un brin pour toute midinette qui se respecte ! Sans compter avec les fortes femmes, les domestiques stylés et tout ce qu’il faut !

    Le troisième point important est qu’avec tout cela, notre Carolyn Grey prend des chemins détournés qui laissent pantois ! On ne voulait pas y croire ? Et bien si, elle l’a fait !

    Quand au quatrième : et bien on se laisse prendre aux multiples rebondissements de l’affaire ! Je suis restée rivée aux pages, sirotant une boisson bien connue du sud pour laquelle je ne ferais pas de publicité puisque son abus est déconseillé d’un air totalement absent (« quoi, j’ai déjà terminé mon verre ? ») tout en grignotant un repas bien moins élaboré qu’à l’ordinaire (c’est dire) ! Et j’ai poussé un grognement à la dernière page (« Nyéééééé, la suite ») !

    Il y a du rythme, et si l’on peut parfois avoir un peu l’impression de se perdre dans les explications concernant l’alchimie, tout ce qui est dit semble fort solide et se révèle utile pour la suite de l’affaire ce qui est des plus agréables. Les fait les plus improbables, le « surnaturel » ajoutent du piquant !


    Carolyn Grey a pris Indiana Jones, des jupons, la pierre philosophale, un petit morceau de Benjamin Gates, un cadre historique, le meilleur des romans d'aventure, a rajouté son grain de sel et de folie, sa plume, soigneusement mélangé pour obtenir un résultat bien a elle et rien qu'à elle!

    Une lecture des plus sympathique vous l’aurez compris, que je conseille fort ! Aucun regret d’avoir craqué ! Maintenant, il va falloir que je fasse dédicacer mon exemplaire !

     

    L’avis de Stéphanie (souvenez-vous, c'est de sa faute), le blog de l’auteur pour prolonger le plaisir!

     

    Carolyn Grey, Le cercle du Phénix, Flammarion, 2008, 443 p.