Il y a une chose à laquelle on ne peut échapper quand on est une théière... L'une d'entre nous est atteinte par une chouchouite aigüe... Je sais que vous savez que je sais que vous savez de quoi et qui je parle.. Et oui! Forcément, à force d'en entendre parler, j'ai fini par céder et piquer à Caro (line] son exemplaire dédicacé... J'ai ainsi baladé une semaine durant Le potentiel érotique de ma femme soigneusement emballé!
Hector est atteint de collectionnite aigue, une pathologie qui tout en lui pourrissant joyeusement la vie, la lui rend aussi plus agréable ! Des timbres aux étiquettes à fromage en passant par les badges et les piques apéritifs, son existence est une longue suite d’accumulations d’objets. Jusqu'au drame qui le pousse à se soigner… Jusqu’à la femme qui le convainc qu’il est guérit. Sauf que la collectionnite ne s’avoue pas vaincue. Voilà notre Hector qui commence à collectionner sa femme.
Le moins qu’on puisse dire c’est que David Foenkinos a le sens de l’humour et de la formule. De petites phrases en références, il les laisse transparaître pour le plus grand bonheur du lecteur avec une verve sans faille. Sauf que ce qui m’a fait rire pendant le premier tiers du livre m’a simplement fait sourire pendant le deuxième tiers avant de me lasser sur la fin. C’est un peu trop pour moi ! David Foenkinos accentue les traits les plus ridicules ou pitoyables de ses (anti)héros pour nous livrer un tableau assez décapant des travers et des ridicules humains mais la caricature est parfois trop poussée et les situations trop absurdes pour que je me sois sentie prise dans la narration. J’ai trouvé le tout un peu longuet et la chute sans grand intérêt.
J’ai cependant apprécié ces personnages farfelus et profondément humains dans leurs travers, leurs hésitations, leurs faiblesses et leur manière d’aimer. Et les petites leçons de philosophie qui mine de rien, se baladent dans les pages.
Merci à Caro[line] de me l'avoir prêté! Et vous pouvez lire son avis ici!
Ainsi que les avis d'Emeraude, de Laurence, d'Anne-Sophie, Valdebaz.
Merci à Caro[line] de me l'avoir prêté! Et vous pouvez lire son avis ici!
Ainsi que les avis d'Emeraude, de Laurence, d'Anne-Sophie, Valdebaz.