Ou ce qu'il se passe quand les Monty Python font subitement irruption dans l'univers intergalactique. Mais... PAS DE PANIQUE! Tant que vous avez votre serviette et que vous savez que 42 est la réponse, tout va bien se passer. Ou pas.
Attaquons pas le commencement: inutile de chercher du sens dans Le guide du routard galactique, il n'y en a pas. Du tout. Ce que constate d'ailleurs le malheureux héros de ces péripéties absurdissimes qui voit le même jour sa maison être rasée par des bulldozers pour laisser la place à une déviation d'autoroute, la Terre être rasée pour laisser la place à une voie express intergalactique, son meilleur ami se révéler être natif de Bétélgeuse et astrostoppeur. Sans compter les événements ô combien anodins qui le voient manquer mourir avant de se retrouver recueilli par le président du gouvernement impérial galactique à bord du seul et unique vaisseau propulsé par un générateur d'improbabilité infinie et bénéficiant de la présence réconfortante d'un robot dépressif prénommé Marvin. Le reste implique de la poésie vogone, des constructeurs de planètes et des souris blanches. Absurde donc. Jusqu'au trognon. Et par conséquent, absolument réjouissant, hilarant, drôlatique. Autant dire que j'ai adoré du début à la fin et les personnages, et les rebondissements, et le concept même du Guide du voyageur galactique tout en prévoyant de me pourvoir au cours de mes futures périgrinations d'une serviette que je défendrai corps et âme maintenant que je sais pourquoi c'est l'accessoire essentiel du voyageur.
En aparté, c'est l'édition 1982 traduite par Jean Bonnefoy qui m'a atterri dans les mains, traduction considérée, et j'ai compris pourquoi comme un brin rock'n roll. Une nouvelle édition a paru chez Folio SF. Je vais comparer. Pour la science. Uniquement pour la science.
Bref, si ce n'est pas déjà fait, jetez-vous sur ce monument de nonsense. Moi je m'en fait mettre la main sur la suite et visionner le film qui a été tiré principalement de ce premier opus en 2005.
Et hop, pour la citation du jeudi, un petit extrait, l'incipit pour tout dire:
"Tout là-bas, au fin fond des tréfonds inexplorés et mal famés du bout du bras occidental de la Galaxie, traîne un petit soleil jaunâtre et minable.
En orbite autour de celui-ci, à la distance approximative de cent cinquante millions de kilomètres, se trouve une petite planète bleu-vert dont les habitants — descendus du singe — sont primitifs au point de croire encore que les montres à quartz numériques sont une vachté de chouette idée.
Cette planète a — ou plutôt, elle avait — un problème, à savoir celui-ci : la plupart de ses habitants étaient malheureux la plupart du temps. Bien des solutions avaient été suggérées mais la plupart d'entre elles faisaient largement intervenir la mise en circulation de petits bouts de papier vert, chose curieuse puisque en définitive ce n'étaient pas les bouts de papier vert qui étaient malheureux."
Chimère, Karine, Cachou, Mo,...

La liste des participants est là!
Quand Lydia Langstone quitte son mari et sa confortable demeure, son seul abri est la pension de famille modeste où habite un père qu'elle n'a jamais connu et où se croisent des locataires pour le moins étranges, quand ils ne sont pas purement et simplement inquiétants. Pourtant, tout vaut mieux que les coups, même s'il faut trouver du travail, même s'il faut se passer de domestique et affronter les mystères que cache la disparition de la propriétaire de la pension, miss Penhow.
" Je veux parler d'amour dans ces pages, toutes ces pages. Tout ce qui a été écrit sur terre, dit, murmuré, hurlé, crié, parle d'amour... Trois fois j'ai vécu dans ma vie de moniale les incursions du divin - ces instants de suffocation où le ravissement et la terreur se confondent. Chaque fois, oui, chacune de ces trois fois monta tout aussitôt en moi un cri : Ah, Seigneur, pas sans Abélard, pas sans lui ! "
intensité, une densité qui provoque le frisson. Comme 
Bien, bien, bien, bien, bien. C'est là que, paraît-il, les athéniens s'atteignirent... C'est que, comme qui dirait, je ne vais pas être la première, loin de là à pousser de grands ho, hi, ha, et plus si affinités en parlant du premier tome de la formidable série Le protectorat de l'ombrelle. Rien que ce titre, franchement, ça ne vous fait pas envie à vous? Non? Alors je ne sais pas ce qu'il vous faut! Un protectorat de l'ombrelle! Avec du loup-garou 100% véritable! Du vampire 100% mort! De l'action, de l'aventure, du muscle utile! De toute manière, vu la pub d'enfer que faisaient les copines à lord Maccon et à sa chère et tendre Alexia, je ne pouvait pas résister fort longtemps. A la première page j'ai gloussé, à la seconde retenu un fou rire, à la troisième hoquetté. J'étais fichue (oui, encore).
"Dans la rue du Bon-Augure, au cœur de la grande ville de Wuhan, l'animation bat son plein toute la nuit : autour des gargotes installées en plein air se pressent petits vendeurs et artistes de rue. Célébrité y tient chaque soir son étal de cous de canard. Originaire de ce quartier populaire, elle ne l'a jamais renié, contrairement à sa sœur qui rêve d'une brillante carrière dans les médias. Fidèle à ses origines, mais dotée d'une intelligence qui lui a permis de sortir du lot, Célébrité est le pilier de la famille : elle porte à bout de bras son jeune frère drogué et se dépense sans compter pour assurer l'avenir de son unique neveu, négligé par une mère frivole."