Quand Arthur Kipps, jeune notaire londonien est envoyé dans le nord de l'Angleterre pour assister aux funérailles d'Alice Drablow et s'occuper de sa succession, il est loin de se douter que ce voyage va changer jusqu'à sa perception du monde. La faute à une femme vêtue de noire qui va croiser sa route... Une vingtaine d'années plus tard, il se décide enfin à raconter cet épisode de sa vie.
Ce n'est pas que je n'ai pas aimé, bien au contraire. J'ai même bouquiné avec grand plaisir ce roman qui se lit presque tout seul. Mais quand on me parle sur la quatrième de couverture de chef d'oeuvre de la littérature anglaise, et bien... Je me mets à avoir des attentes. Or, il n'y a rien de très original dans La dame en noir. On y retrouve les ingrédients traditionnels, à commencer par le fantôme, la lande, les marais, des villageois taiseux et un jeune homme très sûr de lui. Pour tout avouer, j'avais deviné le pourquoi du comment à la moitié de ma lecture.
Ceci dit, c'est aussi un roman qui a de franches qualités, à commencer par une histoire plutôt bien troussée, en tout cas parfaitement maîtrisée, et surtout une ambiance toute de brouillards soudains et d'angoisse qui est fort réussie. A défaut d'être surpris, on est saisi par l'humidité de cette vieille maison isolée dans laquelle se retrouve le jeune Arthur. C'est d'autant plus agréable que Susan Hill ne donne pas dans la surenchère et sait parfaitement où et comment s'arrêter pour ne pas plonger son lecteur dans des abîmes d'ennuis.
Efficace donc, et parfait pour un dimanche sous la couette.
A noter, l'adaptation filmographique sort le 14 mars.
Cachou dont je partage à 100% l'avis, Mango, Karine :),...
Hill, Susan, La dame en noir, Ed. de l'Archipel, 2012, 220p.
Sir Maurice Newbury est un gentleman, un anthropologue spécialisé en pratiques religieuses, et, fort peu accessoirement, un des enquêteurs les plus doués de Sa Majesté la reine Victoria doublé d'un occultiste convaincu accro au laudanum. Ce qui ne convainc pas sa forte tête d'assistante, Veronica Hobbes de revenir à des activités plus appropriées à une jeune femme de bonne famille. Pas plus que le policier fantôme, les zombies ou le crash de dirigeable sur lesquels ils se retrouvent bientôt à enquêter...
J'avoue ma faiblesse, lorsque les ravissantes couvertures de Pride and Prejudice and Zombies, Queen Victoria: Demon Hunter ou Sense and Sensibility and Sea Monsters ont croisé mes yeux, ma main a eu un mouvement à peine contrôlable vers l'étagère. Las, à l'époque je tournais autour des éditions anglaises sans oser sauter le pas et, un malheur n'arrivant jamais seul, point de traduction française... Préjudice réparé aujourd'hui puisque la chose arrive jusqu'à nous.
Présentation de l'éditeur: Brusquement tirée de l’orphelinat, une fillette se retrouve dans un quartier populaire agité, au sein d’une famille de saltimbanques, sous la protection de sa grand-mère doña Barbara, une forte femme. Elle va désormais vivre en compagnie d’Amanda, sa tante soumise à un mari égoïste et tyrannique, de Chico, son cousin taciturne et observateur attentif de la vie du quartier, et surtout de la naine Airelai, incarnation de la magie et de l’imagination dans ce contexte difficile et marginal. Tous attendent le retour de Maximo, le père, admiré de tous, symbole de libération.