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Littératures françaises - Page 22

  • Mystique

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    Juette est née en 1158 à Huy, petite ville commerçante de l’actuelle Belgique. Rêveuse, solitaire, torturée, cette enfant de 13 ans est mariée comme le veut la coutume. Mais pour elle qui s’interroge, qui réfléchit, qui s’accroche à son enfance, ce mariage est une mort lente, une violence qui la mènera, une fois veuve au rejet de l’Eglise, du mariage et du monde.
    Même son unique ami, le moine Hughes de Floreffe ne pourra la retenir.
     
    Clara Dupont-Monod offre avec La passion selon Juette un très beau portrait de femme, et une belle approche de cette période de l’histoire médiévale où sont nés les courants mystiques et les hérésies.
    C’est un roman violent, âpre. Le destin de Juette n’est pas celui de toutes les femmes. Dès l’enfance elle est singulière. Sa maigreur, son intelligence, ses questions la mettent à l’écart des autres femmes qui acceptent le mariage, les lois de l’Eglise et des prêtres. Elles la mettent à l’écart du monde des hommes. Très tôt, elle va percevoir l’injustice d’un monde dans lequel les prêtres s’enrichissent, couchent avec leurs fidèles, où les hommes s’enrichissent aux dépendes des autres et où les femmes sont cantonnées à une obéissance servile. Juette est une femme dangereuse à une époque où il ne fait pas bon dévier de la norme et du dogme catholique. Plus qu’une mystique, qu’une hérétique ou une folle, c’est une femme passionnée, en révolte contre les injustices de son temps, en révolte contre les hommes. Clara Dupont-Monod réussi la performance de rester juste. La quatrième de couverture présente Juette comme « peut-être l’une des premières féministes ». J’ai eu un peu peur, mais j’ai retrouvé dans les mots de Juette, dans son rejet des hommes bien des choses lues dans les Dames du XIIe siècle de Georges Duby : la soumission, les règles du mariage, les premières mystiques, le refuge des femmes refusant le mariage dans les ordres religieux et laïcs. Juette exècre les prêtres, les hommes, son époux, la sexualité et les grossesses qui lui sont imposées. Ses mots répondent à ceux de son ami, Hugues de Floreffe, le religieux. On voit ainsi comment la singularité de Juette est perçue par le monde qui l’entoure. On entend, puis l’on voit son évolution, de l’enfant à la femme en souffrance, de la femme en souffrance à la femme en révolte.
    L’amour qui la lie à Hugues de Floreffe, désincarné et passionné donne lieu à des pages magnifiques, des cris d’amour qui tordent les entrailles.
    A toutes les étapes de sa vie, Juette fait preuve d’une foi qui peut paraître abstraite aujourd’hui. Elle la vit dans toutes ses fibres, dans tous les instants de sa vie. C’est à cause de cette foi que Juette refuse le mariage, le contact des hommes. Elle se veut pure comme la Vierge, détachée du monde, proche de l’idéal évangélique. Son personnage permet de comprendre une certaine forme de foi. Cette foi peut aussi être interprétée comme un refuge contre une féminité que Juette refuse. Elle refuse son corps de femme, ses attraits, les enfants qu’elle porte. Dégoûtée par le fossé trop grand entre ses rêves d’enfant et la réalité sordide de ce mariage auquel elle est contrainte, elle ne voit dans la chair qu’un purgatoire, une épreuve qu’elle endure. Pourtant, Juette enfant est sensuelle : elle aime le monde qui l’entoure, les couleurs, les odeurs.
    Sa passion est à mettre en parallèle avec celle du Christ, avec l’histoire du christianisme.
     Juette revient aux sources du christianisme: service, charité, lutte contre soi, pauvreté, etc. On aperçoit à travers elle la lutte entre deux tendances de cette religion. La première, quelque peu nihiliste qui fait de la chair la première porte de l’Enfer, la seconde, officielle et déviante, qui veut la multiplication des croyants.
    A travers son histoire, son refuge dans une communauté de béguines, son investissement dans le soin des lépreux, on voit aussi se dessiner un Moyen-Age où la religion est au centre de tout, où les révoltes contre le dogme prennent vie, où la répression et les heures noires des croisades s’annoncent.
    Le style sec, poétique de Clara Dupont-Monod sert à merveille son roman. Son parti pris d’alterner les points de vue de l’homme et de la femme aère le texte, et lui donne à mon avis une grande profondeur. Une magnifique découverte.
     
    « Tous les matins, je dois coudre. Ma mère m’attend dans la grande salle. Elle est assise devant le feu. Elle ignore le soleil d’automne qui trempe les pierres et tape contre les murs. Au-delà de la ville, les collines se laissent brûler le dos. Pourquoi restons-nous enfermées ? Je voudrais aller coudre sous l’arbre de la cour. Nous serions assises dans la lumière orange ? »
     
    « Chacun encourage la barbarie. Il faut voir comme on regarde les filles seules, ou celles au ventre toujours plat. Je ne comprend pas pourquoi. J’ai cherché dans les textes. Ni Dieu, ni le Christ n’ont jamais demandé qu’on torture les filles. La Vierge est pure. Alors pourquoi ? »

    Lily l'a lu, Clarabel aussi!


    Clara Dupont-Monod, La passion selon Juette, Grasset, 232p.
     
     
     
     

     

  • This is not a love song




    Vincent a une femme et deux filles. Il a réussi sa vie professionnelle et familiale en Angleterre. Poussé par sa femme qui décide de partir une semaine sans lui chez ses parents, il va revenir à contrecœur dans la ville où il a vécu son enfance, son adolescence et le début de sa vie d’adulte. Un pèlerinage de sept jours à la rencontre d’un passé tenace qu’il aimerait oublier. Un pèlerinage qui ne va pas le laisser indemne. Etienne, son ami d’alors, son alter-ego s’est volatilisé. Et les révélations de Céline, sa belle-sœur ne vont soulever des voiles qui auraient peut-être gagné à rester baissés.

     

    Je ne pourrais pas comparer This is not a love song à d’autres œuvres de l’auteur que j’aborde pour la première fois. Pas de commentaires donc sur une rupture dans l’écriture qui est soulignée dans un certain nombre d’articles qui ont été faits sur ce roman. Je me contenterais de dire que j’ai apprécié le découpage des chapitres, les phrases courtes, hachées qui permettent de suivre au plus près les pensées de Vincent, les chocs successifs qu’il subit au cours de son séjour chez ses parents.

    Ce style est au service d’une histoire dure, violente. Vincent est un personnage qu’on aimerait antipathique. Son arrogance de self-made-man, son regard cynique sur sa famille et la petite ville de province dont il est originaire, l’autosatisfaction dont il fait preuve ne font que cacher ses faiblesses, ses fêlures.  Vincent n’est pas pire que n’importe qui.

    This is not a love song pose des questions fondamentales sur l’individualisme, l’égoïsme notamment, l’amitié, l’amour filial et fraternel, l’amour tout court. Difficile de ne pas se sentir concerné. Vincent a laissé filer le temps, persuadé que ce qui était resterait tel quel. Il s’aperçoit en revenant, que sous la surface, sous ce et ceux qu’il croyait connaître se cachent des inconnus. Rien n’est immuable. Il a fuit quand cela devenait nécessaire pour sa survie, aidé en cela par Susan, sa femme. Mais la fuite ne peut être que la solution de facilité. Elle n’efface pas la réalité, et surtout, se pose au retour une question : est-on responsable de ce que deviennent ceux que l’on a abandonné derrière soi ?

    Cela donne une histoire crue, violente, une description des petites médiocrités quotidiennes parfois difficile à supporter. J’ai apprécié l’absence de happy end. Pas de rédemption réelle pour les personnages ; Ils se quittent sans que rien ne soit résolu. La médiocrité reste quand les bonnes intentions sont passées.

    Par contre, j’ai trouvé parfois pesantes les révélations de Céline, et l’utilisation faite de la stérilité du couple qu’elle forme avec le frère de Vincent. A vouloir trop frôler le glauque, Jean-Philippe Blondel en vient à friser le sordide et le mélodramatique.



    Anne, Clarabel, Incoldblog, Caroline ont aimé.
    Emeraude aussi. Et Tamara.
    Laure a un avis plus mitigé.
    J'ai dû oublier du monde! Signalez-vous!

     


     

     

    Jean-Philippe Blondel, This is not a love song, Robert Laffont, 2007, 211 p.

  • Un grain de café dans l'océan de la vie

     






    Irina est vieille, très vieille. Elle rêve, elle pense, elle se souvient de la jeune femme qui a épousé un homme plus vieux qu’elle, qui a quitté Paris pour l’Amérique du Sud à la veille de la Seconde Guerre Mondiale. Elle rêve, elle pense et elle se souvient pendant que la vie continue à couler autour d’elle.
     
    L’enchanteur et illustrissime gâteau café-café d’Irina Sasson offre beaucoup de choses. D’abord un magnifique portrait de femme, empreint de sensibilité et de sensualité. Sur 145 pages, Irina nous offre ses souvenirs, rythmés par la recette de ce gâteau café-café qui a fait sa renommée dans la petite société de Batenda, la ville où vit la famille d’Adriano son époux. Un gâteau qu’elle n’a jamais goûté.
    Pendant qu’Irina se souvient, sa petite-fille Susan est auprès d’elle, avec l’enfant qu’elle porte. Symbole de la vie qui se transmet de mère en fille, de femme en femme.
    Susan mène une vie qui n’a rien de commun avec celle de sa grand-mère. C’est ce que Joëlle Tiano va prouver avec brio.
    On suit d’abord Irina dans sa vie de jeune fille parisienne plus instruite que la moyenne des filles de son milieu.
    On la suit ensuite découvrant ce qu’être femme et épouse signifie. Son éclat de rire au soir de ses noces à la vue de son mari est extraordinaire. « Il continue de s’avancer. La chose oblongue sous son pyjama semble un porte-drapeau. Vous éclatez de rire. J’ai éclaté de rire. » C’est toute une condition de la femme que l’on découvre à travers son histoire, celle de femmes pour lesquelles le mariage est la seule voie envisageable, et de femmes qui n’ont pas choisis leur époux. Pourtant, peu d’entre elles paraissent malheureuse. Irina elle-même vit son sort avec une sorte de philosophie, d’acceptation. C’est ainsi. Son mari a le caractère vif, mais elle en tombe amoureuse, plus ou moins.
    Amoureuse par la force de l’habitude et du quotidien. Amoureuse jusqu’au jour où elle rencontre Ambroise pour qui, avec qui elle va vivre une véritable passion.
    On suit également Irina découvrant ce qu’être mère veut dire. Une mère à l’amour plein et entier pour sa fille. Ce qu’elle ressent pour cette enfant va la sauver. Car Irina est une femme qui doute, qui aime, qui souffre. Elle cherche un amour qu’elle lui croit être refusé, interdit, déchirée entre deux hommes. Son histoire est celle d’une femme qui lutte longtemps contre ce qu’elle est, désirant ce qu’elle n’a pas au détriment de ce qu’elle a déjà. Irina qui a grandit en Orient, vécu son adolescence à Paris, son âge adulte en Amérique du Sud cherche son identité : est-elle la française qu’elle désire être, la femme d’Adriano, la mère de Djoïa, la cuisinière émérite ? S’est-elle dissout dans ce mariage et cette maternité ? En cela il est facile de s’identifier à elle. « Dans la journée, je vivais pour Djoïa, j’existais à travers des rôles qu’Adriano m’avait attribués. La nuit, il me fallait me ramasser à nouveau au plus près de moi-même, prendre garde à ne pas être emportée dans le désert de l’exil et de la solitude, l’exil sans repères, les paysages sans limites, les trop vastes demeures, les odeurs familières mais pourtant toujours étrangères, la langue apprise sans mal et dite plutôt bien je crois, mais qui ne me parlait toujours pas. »
    A la fin de sa vie, enfin, elle revient sur cette vie bien remplie qui a été la sienne et accepte. « Ce qui se passa d’étrange ce jour-là, c’est qu’Irina se réconcilia avec sa vie. Sa vie était sa vie. Elle n’avait pas été la vie de tout le monde mais elle était sa vie. Elle ne pouvait même plus dire maintenant que si elle avait pu choisir […] A la faveur d’une bouchée du gâteau et d’une gorgée de vin ambré, Irina se réconcilia avec ses joies et avec des douleurs. »
    Le plus extraordinaire est ces pages pleines de sensualité, cette écriture qui coule, limpide et fluide. C’est un roman très agréable à lire que j’ai beaucoup aimé.
    Enfin, ce qui nous est offert, c’est le portrait en creux d’une société coloniale, des grandes plantations d’Amérique du Sud, d’une époque d’avant et d’après-guerre. C’est un monde qui change avec une rapidité époustouflante. A peine une quarantaine d’années, et ce monde de planteurs n’existe plus ou très différemment. Quand Irina quitte finalement sa maison, sa fille et sa petite-fille vivent autrement, ailleurs, dans un monde difficile à comprendre pour la vieille dame. Un monde dans lequel elle ne vit plus, réfugiée qu’elle est dans ses souvenirs. Pourtant, reste la vie, la constante de la vie des femmes : amour et maternité. Comme si, finalement, les choses changeaient sans changer.

    Cathulu en parle, Moustafette aussi, ainsi que Val et Laurence.
     

    Joëlle Tiano,  L'enchanteur et illustrissime gâteau café-café d'Irina Sasson, Intervista, coll. Les mues, 2007.

     

  • Carton rouge

     





    Jean-Victor a connu une ascension professionnelle fulgurante jusqu’au jour où il a raté une marche. Mais un Dominant ne peut que rebondir. Question d’honneur, mais aussi de survie. Parce que dans le monde impitoyable où vit Jean-Victor, rester à la traîne de ses petits camarades équivaut à une sentence de mort.
     
    Pour un premier roman, c’est une réussite. Bertrand Guillot fait preuve d’une plume acide, drôle et d’un sens de la formule qui fait mouche. Son récit est souvent drôle, parfois hilarant, et il est rare que l’on passe une page sans au moins sourire. Il fait d’ailleurs participer son lecteur par le biais de notes de bas de page, renvoi aux annexes, défis, etc. Cela donne une impression de complicité plutôt agréable.
    Le milieu de la communication, de la publicité et de la télévision est passé au crible. Superficialité, cruauté, compétitivité, mépris, rien n’est oublié. Les dessous des paillettes sont décrits sans concession mais toujours avec humour. Quand aux grandes écoles et aux jeunes loups qui en sortent, le portrait est plutôt juste pour ce que j’en sais, et j’en ai vu suffisamment pour le dire ! Le tout pourrait se contenter d’être un portrait à charge d’un certain monde professionnel, mais si l’ambition débordante de ces jeunes gens, leur absence totale de compassion, d’empathie pour le reste du monde, leur mépris pour les plus petits, leur arrogance est détestable, ils se révèlent plus attachants que ce à quoi on pourrait s’attendre. Et plus effrayant aussi.  Parce qu’on n’arrive pas vraiment à les détester. Après tout, ils jouent à la console comme tout lemonde, ils aiment le foot, les bonnes bouffes. Ils ont aussi du mal à se lever le matin et leurs histoires d'amours et de fesses sont souvent calamiteuses. Parfois ils s'aiment et se marient, d'autres fois ils se déchirent. Mais avec peut-être un peu plus de cynisme que la moyenne.
    Il faut que Jean-Victor passe de l’autre coté du miroir de la réussite pour regarder son petit monde avec des yeux plus critiques. Sa participation au jeu télévisé La Cible marque son passage aux Enfers, sa volonté de remonter la pente, et ses errements. Entre histoire d’amour, recherche d’emploi, soirées VIP, il porte un regard effrayant et pourtant très drôle sur le monde qui l’entoure. Il est pathétique, attendrissant, détestable, effrayant. Humain quoi !
    Sous un vernis d’humour, des thèmes plus profonds sont abordés. Je pourrais les énumérer en utilisant des poncifs comme fracture sociale, fonctionnement de l’entreprise, reproduction sociale, fonctionnement aberrant d’un monde du travail qui lamine les individus. Ils sont bien là et on les perçoit petit à petit sous le vernis de l’humour et le vitriol.
     
    Attention toutefois. Les qualités de ce roman sont aussi ses défauts. Paillettes, branchouille, accent sur la férocité du monde moderne, Bernard Guillot en rajoute parfois un peu trop. Mais ce n’est pas très grave. Le plaisir reste de le lire reste intact.

    Bertrand Guillot, Hors-jeu, Le Dilettante, 2007, 281 p.

     

  • Le cri

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    Attention, il semblerait que j'en dise un peu trop!! Pas de spoilers, mais voilà!!




    Une barrière de péage sur une autoroute désertée. Un homme qui attend, qui regarde passer le temps et des véhicules chaque jours moins nombreux. L'humanité est décimée par un cri de plus en plus intense qui déchire l'atmosphère et auquel seuls quelques individus échappent. Etrangement, il retentit depuis que Le cri de Munch a été volé. Est-ce la cause de ce vol? Est-ce plus simplement la fin du monde?

    C'est un roman qui me laisse perplexe. Je me suis laissée prendre au départ par ce personnage de péagiste et son quotidien, par ses réflexions sur la vie, le monde. Par le gendarme Daniel qui troque son uniforme contre les paillettes et sa voiture de fonction contre une cadillac blanche. Par Carlo et sa collection de panneaux indicateurs. Par Joras et les deux hommes de sa vie dans le coma. La narration est fluide, agréable. Le récit intriguant. 
    J'ai beaucoup aimé l'utilisation faite du Cri de Munch, une toile qui m'a fascinée depuis que j'en ai vu une des versions au musée Munch. Ce qu'en dit le narrateur est très juste. L'intensité du cri, la souffrance et la folie qui se révèlent, l'isolement du personnage.
    Puis petit à petit, ce n'est pas l'ennui qui s'installe, le roman étant court, mais une certaine lassitude. Un peu comme celle du narrateur qui ne sait plus trop où il va, si tant est qu'il l'ait jamais su. On ne voit pas où l'auteur nous mène, et le dernier chapitre se termine sur une chute qui fait comprendre que tout ce qui précédait n'était que métaphore, ou du moins le rêve d'un homme luttant pour échapper à l'horreur de la réalité. J'ai eu le net sentiment que cette fin venait comme un cheveu sur la soupe, achevant de faire sombrer le récit. Laurent Graff parle de choses dures, lourdes, mais d'une manière qui ne m'a pas du tout touchée. J'ai besoin d'un peu plus de clarté.


    Stéphanie (qui m'a gentiment prêté son exemplaire) a aimé, Florinette en fait une analyse intéressante.


    Laurent Graff, Le cri, J'ai lu, 2007, 125 p.