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  • The Doctor is mine!

    Hier soir un envoyé très très spécial a toqué à la porte, m'arrachant à la contemplation d'un muffin façon carrot cake et à une leçon de couture ma foi fort productive en SLAT et en fous rires! Et quel envoyé!! Celui du Doctor himself venu me déposer un colis de survie envoyé par le Doctor himself et sa merveilleuse compagne, j'ai nommé Mo! Je lui ai cédé ma place dans le Tardis dans mon infinie mansuétude qu'elle en profite un peu! Ils sont coincés tous les deux au 15e siècle ce qui ne les empêche pas de penser à moi!

    En tout cas, s'il y a une chose dont je suis certaine, c'est que le sac avait été traité avec une technologie typiquement Time Lord! Dingue le nombre de paquets qu'il contenait! J'en suis encore baba!!

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    J'ai donc sautillé l'oeil brillant sous l'oeil moqueur des amatrices de couture, muffins et complots avant de me jeter avec brio sur le tas de paquets de toutes les couleurs qui m'attendait! J'ai quand même pris le temps de lire les petits mots avant!

    Alors, qu'est-ce que le Doctor et sa charmante compagne Mo m'ont envoyé....

    - tenez-vous bien, le Doctor m'a donné son exemplaire de Death in the Clouds!! Le vrai, le seul, l'unique et dédicacé en plus!

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    Avec ça, des nouvelles de Torchwood 3 avec du Ianto Jones dedans et un des volumes de la volumineuse biographie du Doctor! Et un guide de cuisine pour ne jamais être déboussolé, même en présence d'un dragon! Par contre, un Butterflex s'était caché dans ses pages et en a jailli en provoquant quelques cris!

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    Vous le constatez, il y en avait des choses avec!
    Une carte de Cardiff pour aller faire un coucou dès que je veux à Jack, Ianto et les autres! Des spécialités d'un peu partout dans l'univers! Du chocolat suisse, des scones gallois...
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    ... dont il ne reste à l'heure actuelle plus rien (trop, trop bon, il va me falloir la recette!) Il y a aussi une recette spéciale de grand-mère slitheen qui sont à se pourlécher les babines (cédée sous la contrainte si j'ai bien compris mais ça valait l'investissement dans une bonbonne de vinaigre) et des petits sablés à se damner! Et puis du Lemon Curd! Et puis des bonbons! De quoi survivre en attendant leur retour!
    Avec tout ça, deux Time Lords déguisés en Pères Noël, du thé à la rose pour arroser le tout, et une fleur de thé pour améliorer la décoration du Tardis!
    Mais ce n'est pas tout! Oui, il y en a encore!!
    J'ai trouvé au milieu de cette avalanche une sublime et adorable demoiselle Dalek...
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    Une pensée de cette chère Jane
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    D quoi me transformer en cyberwomen! Du dernier chic du côté du Vide!
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    Et de quoi me permettre de patienter en attendant que le Doctor ait réparé le navigateur du Tardis. J'ai une montre spéciale pour vérifier leur approche. J'espère qu'il va vite se mettre à tourner à toute vitesse, indiquant ainsi l'arrivée imminente de mon moyen de transport préféré!
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    Vivement le départ, que je puisse utiliser mon super carnet imperméable pour prendre des notes! et mes nouveaux marque-pagesL! Histoire de pouvoir aussi contenter le Doctor qui, apparemment, n'a plus rien à lire l'heureux immortel!
    Bref, ce fut un beau déballage! Jugez sur pièce!
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    Merci encore à Mo pour son incroyable imagination et son talent pour concocter de magnifiques colis! Et merci aux deux glamourous organisatrices, j'ai nommé Fashion et Karine:), sans qui ce swap n'aurait pas enchanté mon samedi! Et les journées de bien d'autres fondues!
  • Je ne suis pas un ange

     

    Midori Saejima, fait partie de la première promotion des élèves du tout nouveau lycée école Hijiri et surtout du premier comité des élèves. Avec Akira Sûdo, Mamiya et Takigawa, elle va vivre quatre années palpitantes.


    Je sais qu’avec un tel résumé de l’action, je ne donnes pas envie. En même temps, il est vraiment difficile de résumer l’intrigue de Je ne suis pas un ange, à la fois extrêmement simple et franchement compliquée. Simple parce qu’il s’agit finalement des relations amoureuses et amicales qui se nouent entre les membres du comité des élèves. Complexe parce que c’est aussi un portrait de l’adolescence et de ses drames familiaux, amoureux et amicaux. Bref, Midori est amoureuse d’Akira, Mamiya de Takigawa qui a déjà une petite amie, le cinquième larron est un rugbyman bon vivant et tout ce petit monde va allégrement s’embrasser, pleurer, rire et s’amuser pendant le temps du lycée. Ai Yazawa, comme elle en est coutumière, offre à ses lecteurs une belle histoire, certes classique, mais au scénario bien écrit, aux personnages attachants et aux dessins toujours aussi agréables. Elle excelle dans la peinture de ces années où l’on passe à l’âge adulte : les doutes, les passions, les drames, les tensions familiales, tout y est croqué avec tendresse et humour. Il y a les passions amoureuses silencieuses et cachées, il y a les ruptures, la jalousie, les relations chaotiques avec le monde adulte, la peur de l’avenir, et en même temps une pêche folle et beaucoup de rire. Au fil des quatre tome, c’est tout un petit univers qui naît et qu’on quitte avec regret. Et il y a même les habituels clins d’œil à ses autres œuvres dont l’auteur parsème ses œuvres. Pour ceux qui ne connaissent pas cette mangaka, c’est une porte d’entrée sympathique, d’autant que la série est publiée en seulement quatre volumes (ok, de gros volumes, mais seulement quatre et disponibles en biblitohèque) ! Aucune raison de se priver ! Pour ceux qui connaissent Yazawa, c’est une pierre de plus à l’édifice. Et pour moi, un coup de cœur !
     

    Yazawa, Ai, Je ne suis pas un ange, Delcourt, 4 vol. 5/5

  • Riverdream

    « 1857, sud des Etats-Unis. Abner Marsh, autrefois à la tête d'une compagnie navale prospère, ne possède plus que sa réputation d'excellent capitaine. Un soir, à Saint Louis, il reçoit une étrange proposition : Joshua York, un inconnu au teint pâle, lui offre la somme suffisante pour construire le bateau de ses rêves, à la condition de le prendre comme associé et d'accepter ses amis, son bord. Le rêve d'Abner devient réalité : le Rêve de Fevre surpasse en splendeur et en rapidité tous les autres bateaux à vapeur sur le Mississippi. Le voyage sur le Grand Fleuve commence, mais d'étranges rumeurs se répandent parmi l'équipage. Car Joshua et ses amis fuient la lumière du jour... »

    Souvenez-vous du Trône de fer, ses multiples personnages, ses complots, ses fuites, ses guerres… Vous y êtes ? Oubliez tout ! Rien, mais alors rien à voir ! Très loin de la fantasy, Martin se livre à une réécriture du mythe du vampire sur fond de grands fleuves américains. S'il reprend certains aspects du mythe du vampire tel que Stoker les a figé, Martin les approfondit, les détourne et les modifie de manière brillante. A ses vampires, il donne une histoire qui remonte à la nuit des temps par exemple. Une histoire que Joshua cherche à écrire "scientifiquement', mais aussi des légendes et des mythes : la cité perdue des vampires, la vie avec les loups, etc… C’est passionnant de découvrir peu à peu ces vampires là et la manière dont ils ont traversé le temps.

    De manière assez classique, Martin met en scène l’affrontement pour le pouvoir entre un vampire, Joshua qui pense la coexistence des vampires et des humains possible, et Damon Julian, le plus vieux des vampires qui ne voit dans la race humaine que du bétail. On est à peu de chose près dans le cadre d’une lutte de pouvoir qui ressemble à celle d’une meute : le dominant, Julian, voit sa place menacée par Joshua. L’originalité de l’intrigue tient à son cadre et aux personnages humains. Pas de Carpates, de villes de la vieille Europe mais les rives des rivières et des fleuves américains. La Fevre qui donne son nom au vapeur de Joshua et Abner, le Mississipi et ses ports, sa chaleur, l’ambiance poisseuse de la Nouvelle-Orléans, la vie des plantations et du Sud esclavagiste. Loin d’Autant en emporte le vent on plonge dans le Sud populaire, celui des voyous, des tenanciers de bars, des prostituées…  Et surtout, surtout, la vie sur le fleuve et les mœurs des mariniers. Abner Marsh ouvre les portes du monde de mariniers, des bateaux à vapeur et des histoires qui courent de vapeur en vapeur, parfois drôles, souvent terrifiantes. Mais bien moins terrifiantes que la réalité de Joshua et Damon.
    Malheureusement, c’est comme si, fasciné par les deux univers qu’il fait s’entrecroiser, GRR Martin oubliait  de donner du rythme à son récit. C’est intéressant, passionnant, mais parfois un brin lent, voire ennuyeux. Ceci étant dit, les baisses de tension sont largement compensées par les scènes d’affrontement et le fonds du texte. Martin ne joue pas le folklore, juste une réalité sanglante et les rêves brisés de personnages attachants. Abner, si laid, mais loyal, intelligent, colérique et entêté. Joshua pris dans ses rêves et ses doutes, crispant de naïveté parfois... Petit à petit la tension monte et Martin ne cédant à aucune facilité, le dénouement laisse un goût amer encore que satisfaisant!

    Bref, c'est indéniablement à découvrir!

    Martin, GRR, Riverdream, Mnémos, 2005, 3.5/5

     

     

  • La tentation d'en rire: Twilight chapitre 2: Tentation

    Billet avec spoilers et fous rires. Âmes sensibles s'abstenir.

     

    Je m'attendais à tout, et je préparais déjà dans mon petit cerveau survolté un billet comparatif de haute volée et bien évidemment extrêmement intellectuel. Je m'attendais à tout, sauf à me retrouver sans voix et sans comparatif devant ce chef d'oeuvre intersidéral de la daube. GI Joe remisé aux oubliettes de la daube, High School Musical 3 laissé KO au premier round. Véridique.

    Heureusement, Celle qui aime Jacob, Celle qui n'a pas aimé Fascination, Celle qui a vu plusieurs fois Fascination et Celle qui était dubitative étaient là pour m'accompagner dans le fou rire. Il faut dire qu'il y avait de quoi.

    Prenons les choses dans l'ordre:

    - la réalisation: d'une inventivité rarement égalée. Si, si, je l'affirme! Franchement, parvenir à rendre plus ridicule encore le film tenait de la gageure vu le niveau de certains des acteurs (j'y reviendrai), mais ils y sont arrivés. Certains plans sont à couper le souffle: le plongeon de Sam avec sa contre-plongée abyssale, l'avion qui s'éloigne dans un ciel sans nuage (avion de la compagnie Virgin, je n'invente rien, ceux qui ont lu et vu sauront pourquoi je me suis marrée), la ronde de caméra qui flanque le vertige avec une Bella en décomposition avancée au milieu, j'en passe, il y en avait tellement que j'en ai oublié. La palme revient néanmoins à cette scène absolument fabuleuse qui rappelait tellement fortement La petite maison dans la prairie que Celle qui n'a pas aimé Fascination a chantonné le générique.

    Désolée, je n'ai pas pu m'en empêcher.

    Ceci dit, Edward en version Bella-a-des-visions-qui-ne-sont-pas-des-visions-c'est-pour-mieux-te-sauver-mon-amour-je-n'ai-fait-ça que-pour-ton-bien est assez fabuleux. Mention spéciale à la scène de la noyade. qui rappelle certains tableaux pré-raphaëlites, du moins quand on a les yeux bandés, les oreilles bouchées et qu'on s'étrangle de rire. Enfin, j'aime bien celle de la moto aussi mais pour d'autres raisons relatives à un tee-shirt. Mais je ne veux pas spoiler. Sachez simplement que la salle a poussé un grand soupir, et moi un très classe "ah ouais..." tandis que Celle qui aime Jacob chuchotait "Je vous l'avais bien dit".

    - les costumes: Celle qui a vu Fascination plusieurs fois a fait remarquer à raison qu'Edward est extrêmement mal fringué. L'âme chagrine que je suis dirait que de toute manière, ce n'est pas la fringue qui pose problème. Cependant, on note un relâchement vestimentaire certain. Bella elle-même porte pendant deux heures de film d'affreux tee-shirt à rayure qui ne lui vont que parce qu'elle est quasi transparente. Certains me soufflent que c'est normal, elle a 17 ans et elle est amoureuse. Certes. Ça ne m'a jamais fait perdre l'appétit personnellement, mais je peux le concevoir. Alice n'étant quasi pas présente, pas de robes fabuleuses. Qu'est-ce qui rattrape tout ça? L'absence de costume des loups-garous.

     

    (C'est bien connu, les loups-garous sont chauds bouillants. Dommage qu'il soit un peu jeune. Mais en même temps, j'aime bien Charlie Swan aussi dans un autre genre.)

    Et les costumes rigolo des Volturi...

     

    - le jeu d'acteur ou la direction d'acteur, je n'arrive pas à me décider: ce qu'il y a de bien, et Celle qui n'a pas aimé Fascinationne me contredira pas, c'est que Robert Pattinson est peu présent dans ce Chapitre 2. Non parce que, soit il est bourré, soit il joue vraiment de plus en plus mal. Si Jasper avait l'air constipé dans Fascination, c'est trois fois pire avec son frangin dans Tentation. Bouche crispée par l'atroce souffrance, sourcil froncé, Edward est manifestement désespéré. Et le spectateur aussi. J'ai distinctement entendu Celle qui n'a pas aimé Fascination souffler un 'Ah non!" quand il réapparaît. Et en plus il enlève sa chemise. Seigneur. Comment diable Bella peut-elle lui préférer Jacob? Elle n'a pas d'hormones? Ou alors le film est produit par Disney et on ne nous l'a pas dit... Ou alors Stephenie Meyer l'a écrit autrement. Mais je suis certaine qu'elle ne connaissait pas encore l'acteur qui joue Jacob. Bref, cessons ces détours et admettons que RP n'est pas aidé par son désastreux maquillage, son rouge à lèvre gothique et ses poils sur le torse. Et par la comparaison avec Jacob. La preuve en images:

    Ceci dit, en dehors de Charlie Swan, la catastrophe est remarquablement équitable. Edward et Bella ont l'air de parfaits crétins dans toutes les scènes où ils se déclarent leur flamme tels Roméo et Juliette. Bon, ils sont parfaitement crétins.  De toute manière, l'ensemble des dialogues sonne crétin. Ou alors c'est qu'ils sont crétins? Ou peut-être que je ne suis pas assez romantique? Ou alors pas assez adolescente...

    Ah si, quand même, je ne peux pas passer sous silence la merveilleuse prestation d'Aro Volturi qu'on croirait sous Ecstasy. Impayable, juste... impayable. Pour tout avouer, je n'ai pas pu m'empêcher d'applaudir en criant au sublime. A ce stade de la daube, ça pulvérise tout ce qui était connu.

    Qu'est-ce qui sauve ce film? Et bien je dirais qu'en dehors de son indéniable et involontaire potentiel comique, c'est ça:

    Et puis une salle écroulée de rire et applaudissant avec enthousiasme. Et une Jacob Team en grande, grande forme.

    Ah oui, il m'a fallu un moment pour me souvenir pourquoi j'ai bien aimé les romans. Pas sûre que je me remette de l'adaptation cinématographique.

  • La mort de Judas

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    De Paul Claudel je ne connais pas grand-chose. Ce qu’à pu me dire JM qui se reconnaîtra s’il passe dans le secteur, avec passion et une force de conviction certaine, les pièces de théâtre autour desquelles je traîne de peur de les lire dans un mauvais contexte et de ne pas les apprécier autant que je le devrais, le souvenir d’avoir entendu parler d’une pièce qui durait un temps infini… Bref, à la fois beaucoup et pas grand-chose. Alors, histoire de m’encourager à sauter le pas, j’ai ouvert La mort de Judas. Et je me suis régalée.
    Paul Claudel raconte en deux courts textes le point de vue de Judas et de Ponce Pilate sur la mort de Jésus. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est drôle, percutant et irrévérencieux. Claudel fait de Judas non plus le traître, mais l’administrateur atrocement terre à terre qui explique apr le menu les raisons objectives et rationnelles qui l’ont poussé à trahir son maître. Tout y passe, les relations plus que tendues entre les apôtres, les problèmes d’intendance du Messie, la crétinerie de Marie-Madeleine, etc, etc. Trop, c’est trop, et les miracles, on s’en lasse !
    Sachant que Claudel était un fervent catholique, il me semble que l’irréverence du texte est une manière de dénoncer la prédominance de la rationalité et de la science en montrant où elle peut mener et ses excès. Judas réflechit et rationalise tout, ce qui le pousse à porter un regard dans concession sur ce qui l'entoure et à faire preuve d'un manque d'humour désopilant. Et c’est un peu la même chose avec le témoignage de Ponce Pilate dont le destin sera pour le moins étonnant. C’est qu’avec cet épisode malheureux, il a attrapé la guigne ! Et ce n'est pas très pratique pour un administrateur romain de ne plus pouvoir assister à la moindre cérémonie religieuse sans qu'une catastrophe se produise. En même temps, on a aussi un portrait à charge des croyants à travers les figures d'apôtres assez peu sympathiques et finalement drôlement humains avec leurs jalousies et leurs mesquineries. J'ai adoré et dévoré ce court opus.


    C'est donc une véritable découverte pour moi et un moyen tout à fait intéressant d'entrer dans l'oeuvre d'un grand écrivain ou d'en découvrir des aspects moins connus. En plus, l'objet est vraiment agréable et joli ce qui en fait un parfait cadeau! Bref, que du bon!


    Merci aux Editions André Versaille de m'avoir permis de découvrir la collection A s'offrir en partage! Les Cenci de Dumas traîne sur ma table de chevet, j'ai hâte de m'y mettre!


    Claudel, Paul, La mort de Judas, Ed. André Versaille, 2009, 5/5