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  • Stupre et lucre culinaire

    J'ai un vice... Bon, d'accord, pas un seul, mais celui là est fondamental: mes papilles sont hyoeractives. J'aime les bonnes choses et j'aime manger, quoique puisse dire Cosmpolitan que je fréquente par ailleurs de la nécessité de maigrir d'où on veut à l'approche de l'été! Ce n'est pas à mon programme même s'il m'arrive de grimacer devant mon miroir. Ben oui, je suis une vraie fille parfois!Tout ceci pour vous faire part de quelques unes de mes petites recettes ou de mes émerveillements culinaires.

    Dans la première partie de cette saga qui risque d'être longue: "Moi et mon Estomac", la tapenade. Un plat bien de chez moi! Depuis que j'ai mis les pieds à Lyon, je fais un report affectif sur l'huile d'olive! Comme dirait Sophie Chérer, l'huile d'olive ne meurt jamais!! Et cette mignonne purée m'aide à me souvenir de moults apéros sympathiques. Spéciale dédicace et remerciements au passage à Youpala qui se reconnaîtra!

    Alors, pour faire de la tapenade, réunissez sur votre plan de travail les ingrédients suivants:

    - pleins d'olives noires dénoyautées (sauf si vous avez l'idée de les dénoyauter vous-même)

    - des câpres

    -des anchois

    - de la moutarde

    -and last but not least, notre amie l'huile d'olive.

    Les proportions? Quelles proportions? Bon d'accord. En fait, c'est au pifomêtre et selon les goûts. Mais pour les traumatisés, une boîte tramier (ou 250g de bonnes olives du marché, c'est mieux)=un demi petit bocal de câpre=un filet d'anchois=une pointe de cuillère à café de moutarde. Huile d'olive à volonté.

    A déguster sur une terrasse avec du pain frais, un pastis et les cigales qui chantent derrière. Un bon verre de rouge peu aussi faire l'affaire par temps de frimas!

  • Paix sur la Terre

    Ca y est !!!!! Oui, ça y est !!! J’ai fait ma danse de la victoire autour de ma table basse, et ce soir, je m’offre un coup à boire ! Oui, même toute seule, tant pis !! Un bon verre de vin rouge mesdames et messieurs, puisque j’ai fini hier soir les 1600 de Guerre et Paix. Comme dirait ma frangine : « t’as pris l’option plomb ». Un mois et demi de lecture pour un bon kilo de bouquin !
    Bon, le sacrifice à dame Vérité me contraint à admettre que j’ai entre-temps lu un certain nombre de choses, mais j’y suis restée fidèle à Léon ! Pas d’autres romans adultes en même temps ! Et ça y est ! J’en reste un peu groggy tout de même.
    Qu’en dire… Autopsie d’un drame : « c’est pas de ma faute monsieur le juge, c’est Daniel Pennac ». Oui, vous savez, ce fameux résumé de son grand frère : l’histoire d’une fille qui aime un homme et en épouse un troisième. Déjà j’avais tilté. Il m’a fallu 10 ans pour me décider. Mais quel bonheur à l’arrivée !
    Pour moi, ce roman fleuve se décompose en trois parties. La première, c’est Dallas au 19e en Russie, ou les tribulations amoureuses de ces messieurs-dames Rostov et autres sur une période de 15 ans. J’ai adoré, j’ai frissonné, j’ai eu envie de coller des baffes à Natacha. Et puis à Pierre aussi.
    La deuxième, ce sont ces loooongues considérations stratégiques. Léon n’aime pas Napoléon, je crois que c’est clair. Il n’aime pas la guerre non plus, et je suis d’accord avec lui.
    La troisième, c’est la réflexion philosophique souvent intéressante, parfois fastidieuse à laquelle se livre Tolstoï sur le fil conducteur de l’histoire et du déterminisme.
    Histoire, servage, libéralisme politique, liberté, amour, christianisme ne sont que quelques uns des thèmes abordés.
    Les personnages, riches, épais évoluent et prennent de la carrure au fil des pages. Ils n’en sont que plus attachants. Et on se rend compte à la fin que leurs aventures sont la parfaite illustration de la pensée de Tolstoï. Une pensée spéciale pour mon personnage préféré, Sonia la sacrifiée, la parente pauvre qui est pour moi le personnage le plus humain et le plus touchant de l’affaire, celle qui paie ses erreurs au prix fort quand les autres s’en tirent.
    M’enfin voilà, trêve de lyrisme. C’était bien et c’est fini. Reste le bonheur de choisir un nouveau livre.
     
    « Quand elle sourit, le doute ne fut plus possible. C’était bien Natacha, et il l’aimait » p.1462 (oui, 1462)
    Léon Tolstoï, La Guerre et la Paix, Gallimard, coll. Pléiade, 1952, 1607 p.

  • Le photographe trébuche

    Ce week-end j'ai décidé de me remettre à la photo un peu sérieusement. Bon armée de mon bête appareil numérique que j'aime très fort parce qu'il ne pèse pas lourd et pas du réflex d'avant, mais voilà! C'est Lyon, mon étape du moment. Et quelques unes des petites merveilles qu'on découvre au fil des cours. J'ai bien essayé de photographié les vitrines des chocolatiers et patissiers de la ville à l'approche de Pâques, mais vous risqueriez la crise de foie à les contempler, et en plus, elles sont ratées!

     

     

  • Diamonds are beautiful

    Oui, ils sont éternels aussi, comme le sourire d'Audrey Hepburn. Ah, petite précision! Entre deux bouquins et quelques cours, il m'arrive de regarder des films, voire même, comble de l'audace, de diriger mes pas vers une salle de cinéma. Enfin dans ce cas, j'étais confortablement installée dans mon canapé, complétement béate! Car Diamants sur canapé quand même! C'est drôle, c'est romantique! Audrey Hepburn fait n'importe quoi et parvient à faire tourner en bourrique tous les mâles de New York dont le superbe George Peppard (bon sang, ces yeux!). Et puis il y a la musique, et la qualité de la réalisation de Blake Edwards! A déguster avec une bonne tablette de chocolat!

  • Aimez-vous les parasites?

    Cal a 19 ans, Cal était étudiants. Il l’était avant que sa route croise celle de Morgane, Morgane qui va faire de lui le porteur d’une maladie étrange.
    Ceux qui en sont atteints ne supportent plus la lumière du jour, aiment le sang et la viande, et particulièrement la viande humaine. Ils sont des vampires. Mais pas ceux que les légendes nous ont appris à connaître, pas les vampires d’Anne Rice, non. Des vampires d’un nouveau genre comme le dit bien la quatrième de couverture.
    Un sacrément bon roman, bien écrit et bien mené. Scott Westerfield présente une nouvelle vision du vampire, plus...biologique. Le responsable de la mystérieuse maladie n'est rien moins qu'un charmant petit parasite, qui fait de certains des parasites du genre humain, lesquels ne sont pas forcément mauvais. C'est en tout cas la morale de l'histoire et des chapitres consacrés avec un humour certain et des informations solides au monde perveilleux des parasites. Autant vous prévenir, un chapitre sur deux vous oscillerez entre nausée et fou rire. Etrange mélange. C'est un petit peu la parasitologie pour les nuls! On en viendrait presque à aimer ces horribles machins. Pour le reste, l'atmosphère est glauque à souhait, le suspense intense. Dommage que la fin soit un peu rapide, mais ce qui se lit avant rattrape facilement ce petit défaut.
     
    « C’est à peine croyable comme la nature peut se montrer abominable. Ignoble, vicelarde, écoeurante. Prenez les trématodes par exemples. » (faudra lire si vous voulez savoir ce que font les trématodes!)
     
    V-Virus, Scott Westerfield, Milan, Macadam, 2007