Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • De l’autre côté

    127643-4-de-l-autre-cote.jpg

     

     
     
    L’Allemagne aujourd’hui, la communcauté turque allemande. Les routes de Yeter la prostituée, Ali le vieux parieur, Nejat son fils professeur d’université se croisent le temps d’un drame.
    Pour expier le meurtre de Yeter par son père, Nejat part à la recherche de la fille de cette dernière, Ayten, sans savoir que celle-ci, impliquée dans un groupe terroriste a trouvé refuge en Allemagne, où elle va rencontrer l’amour en la personne de Charlotte l’étudiante et sa mère, Susanne.
    Par le jeu du hasard, tous vont se retrouver de l’autre côté, à Istanbul.
     
    Que dire… Mon résumé ne rend pas du tout justice à la richesse et à la force de ce film. Si vous avez vu Babel, et bien je dirais que De l’autre côté utilise le même principe avec beaucoup plus de finesse et d’intelligence, de pudeur aussi. Sur un scénario complexe, le réalisateur parvient à une fluidité qui permet au spectateur de se retrouver dans le cheminement des personnages, de comprendre et de ressentir avec eux. Sans rien de spectaculaire ni d’outré.
    Par le jeu d’entrecroisements maîtrisés, Fatih Akin construit un portrait en teintes tendres et amères d’une communauté exilée et d’un pays où tout, le meilleur comme le pire est possible. Ce sont deux mondes qui s’affrontent. Celui de Susanne et Charlotte les allemandes, de Nejat l’intégré aussi et celui d’Ali le déraciné, Yeter et Ayten. A travers eux, ce sont les relations de l’Europe et de la Turquie qui se dessinent, entre fascination et répulsion.
    Ce sont aussi ceux qui observent, Susanne et Nejat et ceux qui se battent, Charlotte et Ayten.
    Au-delà de cela, c’est aussi à une réflexion sur la barbarie et l’humanisme, sur la faute, la responsabilité et le pardon qu’est invité le spectateur. Barbarie des pauvres, barbarie des extrémismes, barbarie de l’ignorance, barbarie de pays prompts à rejeter hors de leurs frontières ceux qui leurs arrivent. Faute de ceux qui ferment les yeux, de ceux qui se battent.
     
    Un film fort, doux que je ne saurais trop recommander.
  • Toujours fâché!

     10791.gif
     
    Sur l'idée de Cathulu, nous avons lu et nous publions le même jour notre billet!!Première expérience du genre pour moi!!

    Aurore est de retour est elle n’est pas contente ! C’est le moins qu’on puisse dire et on peut ajouter qu’elle est toujours fâchée ! C’est que l’adolescence est une maladie dont on ne se débarrasse pas comme ça ! Et que si l’amoureux a été largué, l’amour est toujours aussi compliqué, le collège lourdingue et la vie familiale agitée ! Jugez donc : voilà notre Aurore exilée chez ses ancêtre, un papi sourd comme un pot (quand il veut) et une mami bouddhiste et zen, Lola tombe amoureuse à répétition, les profs ont une vie sexuelle et les trolls de sa classe peuvent parfois être sympathiques !
    Entre ça, les canards mutants, le camping, le Dalaï-Lama, le rose saumon et le doré, l’accent de Vladouch, on ne s’ennuie pas ! Aurore si, mais c’est de son âge.
     
    Pour tout dire, si Cathulu ne m’avais pas proposé cette lecture commune, je n’aurais peut-être pas continué le journal d’Aurore ! J’avais peur d’être déçue, que le procédé tombe un peu dans la routine ! C’est bien sûr un peu le cas. On connaît les personnages, leurs réactions probables, etc. Mais ce qui est intéressant, c’est qu’Aurore fatigue son lecteur comme elle fatigue son entourage et comme elle se fatigue elle-même. Du coup, elle est obligée d’évoluer. On la voit commencer à changer d’un âge ingrat très très ingrat à un âge ingrat juste ingrat ! Et c’est intéressant ! D’autant que son regard sur son entourage, ce qu’elle vit et sur elle-même est toujours aussi drôle, caustique. Elle est d’une mauvaise foi abyssale, le sait et en joue avec un culot qui la rend à la fois très agaçante et attachante ! Bref, une adolescente quoi !
    Et puis sa famille et ses amis valent leur pesant de cacahouète ! J’ai passé un très bon moment en leur compagnie ! Ils ont un petit côté Malaussène en moins déjanté si vous voyez ce que je veux dire !
    Et puis mine de rien il y a des petites réflexions sur la vie comme elle va, l’amitié, la famille, l’amour.
     
    Bref, je vais attendre le tome 3 s’il doit advenir !

     

  • Courge toujours

    Il faut que vous visualisiez la scène. Et pour que vous visualisiez la scène, il faut que je plante le décor. Il faut donc savoir que le lundi est mon samedi à moi, et que puisqu'il s'agit de mon samedi et que je ne suis pas une midinette (ce fait est maintenant clairement établi), j'étais occupé par ce beau matin à des activités diverses et variées de fille impliquant des crèmes bizarres, des instruments de torture et les Red Hot en fond sonore. Ceci explique pourquoi j'ai ouvert la porte au gardien de l'immeuble emballée dans ma serviette de toilette et rouge comme une pivoine. Enfin avant que je ne m'aperçoive que le monsieur me tendait un colis!
    Là, bien qu'en mode pivoine et fort occupée à être une fille, mon petit cerveau a enclenché la seconde: colis swap or not swap??
    Et bien non!! C'est Flo qui m'a fait une belle suprise! Nous avions discuté un beau jour potager, légumes et courge! En conséquence de quoi, Flo m'a envoyé une ravissante courge du jardin de ses parents!


    DSCN6568.JPG

    Et ce n'est pas tout! J'ai eu avec cela une boite de thé de Noël qui va m'accompagner au travail, une tablette de chocolat, des marque-pages appétissants, et un journal plein de soleil!!

    DSCN6566-copie-1.JPG

     

    Merci Flo!!!

  • Vivre et lire

    Ce que j'aime dans mon travail, c'est les rencontres que nous faisons parfois, les liens qui se nouent...
    Très récemment, un monsieur nous a posé cette question à une collègue et moi. S'en est suivie une discussion passionnée.
    Comme ni la question ni la discussion n'ont cessé de me trotter dans la tête, je vous la pose à mon tour:

    Lire, est-ce vivre? Et vivre, est-ce lire?

    Qu'en pensez-vous?

  • Midinettitude

    Bien que n’ayant pas péché comme certaine personne de ma connaissance, je me suis dit que me confesser pourrait apaiser ma conscience ! Même si je sais que je ne pourrais jamais arriver à la hauteur de notre modèle à toutes !
     
    Je ne suis pas une midinette, non, pas du tout !! Je ne suis pas une midinette parce que :
     
    -         je me goinfre de chocolat dès que ça ne va pas, et surtout quand ça va !
    -         J’aime le rose et surtout la couleur qui est à son origine, le rouge !!
    -         Je me pâme totalement devant M. Mortensen. De préférence couvert de boue et armé d’une épée ébréchée. Mais je suis preneuse même dans GI Jane, c’est vous dire ! Ceci dit, je rejoins Fashion sur le gouffre d’Helm… Seigneur, comment peut-on être aussi charismatique ! Et je suis tout à fait d'acord sur le pouvoir de l'armure! A la relecture, le m'aperçoit que j'ai oublié M. Firth et sa chemise mouillée. Il va sans dire que regarder en boucle ce passage est un signe de bonne santé mentale, comme l'affirme Karine
    -         J’aime les histoires d’amour qui finissent mal. Au cinéma comme en littérature. Ce qui ne m’empêche pas d’apprécier un petit happy end de temps en temps !
    -         Jane Austen est une déesse, si, si !
    -         J’ai des chaussettes Hello Kitty et un bonnet rose à paillette ! Et les sacs qui vont avec.
    -         Je pleure encore et toujours en écoutant certaines chansons du Grand Jacques ! Orly est une pure merveille qui me permet d’assouvir mon amour des histoires qui se finissent mal.
    -         J’adore les bad boys de littérature ! Morelli me fait frémir, Edward me paraît tout à fait comestible, que dire de Lestat et d’Armand, Finsterne et les autres… 
    - J'achète tous les mois Cosmo, Glamour et le Elle à table! Ben oui!
     
    Ceci dit, je ne suis pas capable de me coiffer, l'idée de mettre des talons me fait blémir, me maquiller est une opération à risque et il m'arrive de hurler de rire devant certaines comédies romantiques (Ori, si tu me lis, ne me juges pas trop durement)!
    Cela se soigne-t-il docteur ? Si tant est que j’ai envie de me soigner bien sûr !
     
    Vous trouverez les confessions d’Emeraude, Ori, Fashion, Caro[line], Stéphanie, Karine, Amanda , Ori et Praline en cliquant sur les liens !