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  • Méli-mélo de poivrons

    Encore??!!!! Et bien oui, encore!!! Et dites-vous bien que ce n'est pas fini!! Donc aujourd'hui, le méli-mélo de poivrons. Recette testée et approuvée par mes papilles et insiprée de la Peperonata du Larousse de la cuisine facile.

    Le fruit de ma dernière session cuisine. Laquelle avait abouti à ce résultat:

     

    Oui, pour moi toute seule. Et oui, le congel est plein!

    Pour ce faire, j'utilise un poivron rouge, un poivron vert, un poivron jaune, un oignon, une ou deux gousses d'ail, deux belles tomates et du persil.

    La première étape est un chouilla fastidieuse, mais les plus pressés (ou les plus paresseux) peuvent la sauter! Au passage, deux trucs et astuces pour éplucher tomates et poivrons!

    On grille les poivrons au four (mode grill) jusqu'à ce qu'ils fassent des cloques et noircissent. On les sort avec prudence (nul besoin de se cramer les doigts tout de suite, ça viendra bien assez tôt), on les enferme dans un sac en plastique et on laisse refroidir un moment. Grâce à la condensation, une fois sortis du sac comme le lapin du chapeau, les poivrons se laiseront déshabillercomme des fleurs (oui, j'ai la métaphore facile aujourd'hui). Une fois ceci fait, on peut les détailler en lamelles.

    Pour les tomates, j'avais déjà donné la recette. Les tremper 5 à 10 secondes dans l'eau bouillante. La peau vient toute seule et on peut tailler de charmants petits dés de tomate.

    Deuxième étape: mettre de l'huile d'olive dans une grande poèle, faire revenir ail et oignon. Ajouter les tomates et les poivrons et laisser mijoter pendant 10 minutes environ. Ciseler le persil (deux cuillères à soupe) et l'ajouter au mélange. Les plus aventureux peuvent ajouter un poil de piment pour relever le tout.

    Dernière étape: délicieux avec de la semoule ou du riz pour les tuppers du midi!

  • Jusqu'à plus soif

     

    Kostia revient de son service militaire en Tchétchénie défiguré, brûlé, et se met à boire comme les russes savent le faire. A mort. Pour oublier, et pour rendre plus supportable le quotidien, le regard horrifié de ceux qui ne savent pas. Il boit comme buvait le vieil homme qui lui a enseigné, adolescent, le dessin.

    Mais voilà qu'un de ses camarades de combat, celui qui a trop tardé à le sortir du char en feu, disparaît. Et qu'avec le restant de l'équipage, il va partir à sa recherche. Un périple où il va, enfin, apprendre à voir, à dessiner, à vivre.

     

     

    Ce résumé ne rend pas justice à ce roman coup de poing. Court, intense, il vous happe et ne vous lâche plus jusqu'à la dernière page. C'est Kostia qui raconte. Il ne s'appitoie pas sur son sort, sur sa gueule cassée par la guerre. Non, Kostia se contente d'entasser les bouteilles de vodka entre deux chantiers, de les boire, d'envoyer au diable le reste du monde. Sauf la voisine qui lui demande de faire peur à son fils. Sauf ses demi-frères et soeurs. Sauf son père malgré l'enfance triste et l'abandon. Parce que Kostia reste au fond de lui-même un gentil. Paumé, maladroit, bourru, mais gentil.

    Par son regard, on voit se dessiner le visage de la Russie. Pas celle des journaux, mais celle des pauvres et des nouveaux riches, celle des magouilles. Violente, froide et pourtant incroyablement chaleureuse. La Russie des gens ordinaires.

    J'ai apprécié l'absence de jugements politiques, d'opinion. La guerre est dénoncée, mais pas par de grands mots et bien plus efficacement à mon sens que par de grands mots. Une jeunesse brisée, quelques dessins de Kostia qui disent l'horreur, le regard des survivants quand ils parlent et leurs voix qui se taisent quand il devient impossible de raconter aux femmes les horreurs.

     

     

    La soif est une magnifique leçon de vie et d'espoir. Malgré tout, malgré les déchirures de l'enfance, malgré la peur et l'hostilité du monde extérieur, Kostia grandit, comprend. Il dessine. Incroyablement doué, il prend enfin conscience du trésor qu'il a dans les mains. Mais pas pour l'argent, non. Pour le regard. Il comprend enfin ce que voulais lui dire son vieux professeur quand il lui demandait ce qu'il voyait quand il regardait des enfants, un arbre. Parce que quand on sait regarder, et bien on sait le bonheur. On sait l'accrocher, le retenir et le savourer. On sait la beauté du monde. Et on sait, aussi, regarder au-delà de la laideur comme peut le faire un enfant parfois.

    La Soif ne parle pas seulement de la Russie. Il parle aussi de l'art et de sa capacité à dire le monde, à le rendre supportable.

     

    La note d'espoir qui termine le récit donne confiance en l'avenir de Kostia et de son entourage. Et c'est bien cette confiance et cette satisfaction que l'on ressent quand on tourne la dernière page.

     

    Voilà une lecture que je ne saurais trop conseiller. J'ai frôlé le coup de coeur sur cette affaire, et c'est un roman que j'ai envie de partager.

     

    Andreï Guelasimov, La soif, Babel, 2006, 126 p.

  • Famille je vous aime

    Quand ma petite famille part se balader dans la cambrousse, il lui arrive de faire des rencontres bizarres mais sympathiques. Et comme ils sont adorables (bien entendu), ils vous envoient les photos après. Celle-ci m'est arrivée avec un commentaire du genre:" on t'a croisée au détour du chemin".

     

    Ne sont-ils pas...adorables?? C'est beau tout cet amour. :-)

    PS: je laisse à vos bons soins (enfin ceux de ceux qui ne m'ont pas déjà croisée) de deviner lesquels de ces accessoires je porte effectivement!

  • La maison des célibataires

     

     

     

    Cinq célibataires dans une maison au bout du monde. Cinq célibataires qui commencent à s'inquiéter pour leurs vieux jours. Un célibataire qui décide alors de se marier pour assurer les-dits vieux jours. Mais la fiancée est une marâtre. Riche certes, mais une marâtre. Et les vieux copains n'ont pas dit leur dernier mot.

     

     

    Le lecteur (ou la lectrice), lui, n'a pas fini de se tordre de rire! Jorn Riel offre en quelques trop courtes pages un petit conte drôlatique, vaudevillesque et immoral. Une apologie de la paresse et une célébration de la capacité à tromper son monde (gentiment ou presque) pour arriver à faire sa sieste au soleil. On croise des célibataires paresseux et malins, une veuve au tempérament chaud lançant sa rivale par une fenêtre, un administrateur administrant, et quelques autres personnages hauts en couleur. Quelques traits suffisent à leur donner corps et vie dans des situations poussées à leur extrême. Le pire, c'est qu'on se dit qu'il doit bien s'en trouver de parle monde de vieux roublards dans ce genre!

    Les accroches de chapitre sont savoureuses, l'écriture enlevée, et mon seul regret que cela ait té trop court! Ne surtout pas bouder Jorn Riel par lui-même à la toute fin! Non seulement le monsieur a une vie fascinante, mais en plus il se fait subir le même traitement humoristique qu'à ses personnages!

     

     

    "Une chance, ces dents du commerce, parce qu'ainsi, il n'avait pas à envisager de frais plus tard pour ces outils si fondamentaux à la mastication."

     

    Papillon en parle plus que bien ,tout comme Florinette, Valdebaz, Clarabel et Gachucha.

     

    Jorn Riel, La maison des célibataires, 10/18, 2006, 75 p.

  • Surprise!

    Aujourd'hui en rentrant du travail dans la grisaille, j'ai eu une jolie surprise! Une enveloppe en provenance de Montaubeau , euh non Montauban (merci Fashion) m'attendait sous mon paillasson. Avec à l'intérieur cette charmante petite chose:

    Ma réputation d'indécrottable gourmande n'est plus à faire! Et le pire, c'est que quand je cuisine, je me lèche les babines exactement comme ça!!

    Un grand merci à Flo pour cette gentille attention! Je suis toute regaillardie!