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Le jeudi c'est citation - Page 12

  • La citation du jeudi: Dans la main du diable

    "Merci à celle, dont le nom m'est perdu, qui, en tamponnant les fiches de prêt d'une bibliothèque de mon enfance, bobinette et chevillette, m'ouvrait la porte des fictions."

     

     

    9782742769315FS.gif"Automne 1913. A Paris et ailleurs - de Budapest à la Birmanie en passant par Venise -, une jeune femme intrépide, Gabrielle Demachy, mène une périlleuse enquête d'amour, munie, pour tout indice, d'un sulfureux cahier hongrois recelant tous les poisons - des secrets de cœur au secret-défense. Habité par les passions, les complots, le crime, l'espionnage, et par toutes les aventures qu'en ce début du XXe siècle vivent simultanément la science, le cinéma ou l'industrie, Dans la main du diable est une ample et voluptueuse fresque qui inscrit les destinées sentimentales de ses personnages dans l'histoire d'une société dont la modernité est en train de bouleverser les repères. En 1913, Gabrielle Demachy s'avance, lumineuse et ardente, dans les rues de Paris, sur les chemins du Mesnil ; entre l'envol et la chute, entre eaux et sables, la voici qui s'engage dans le roman de sa vie.."

     

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    Les participants de la semaine:
  • La citation du jeudi: Grâce et dénuement

    "Il y avait un secret au coeur des mots. Il suffisait de lire pour entendre et voir, et l'on n'avait que du papier entre les mains. Il y avait dans les mots des images et des bruits, la place de nos peurs et de quoi nourrir nos coeurs."

     

    9782742728824FS.gifDans un décor de banlieue, une libraire est saisie d'un désir presque fou : celui d'initier à la lecture des enfants gitans privés de scolarité. Elle se heurte d'abord à la méfiance, à la raillerie et au mépris qu'inspirent les gadjé. Mais elle finit par amadouer les petits illettrés, en même temps qu'elle entrevoit le destin d'une famille sur laquelle règne une veuve mère de cinq fils. Dans ce troisième roman, récompensé par le prix " Culture et bibliothèques pour tous ", Alice Ferney excelle à faire entendre les voix intérieures de ses personnages, leurs sentiments inavoués, leurs désirs brimés, leurs s"olitaires affrontements avec la fatalité."

     

     

     

     

     

     

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    Les participants de cette semaine:
    Theoma
    Sara

    J'espère n'avoir oublié personne! Sinon signalez-le moi!

    Je passe par chez vous, ravie de mes découvertes mais sans avoir parfois le temps de laisser un commentaire! Mais je ne vous oublie pas!

  • La citation du jeudi: L'amant ténébreux

    "Kolher avançait, deux mètres dix de terreur pure, vêtus de cuir. Ses longs cheveux noirs tombaient en cascade d'une implantation en V sur le front. Des lunettes de soleil panoramiques cachaient ses yeux que nul n'avait jamais vus. Ses épaules étaient deux fois plus massives que celles de la plupart des hommes. Avec son visage aux traits racés et brutaux, il avait tout du roi qu'il était par naissance et du soldat qu'il était devenu par la force du destin.

    La violence qui émanait de lui constituait une putain de carte de visite.

    Lorsque la vague de haine glaciale l'atteignit, Audazs leva son verre de bière fraîche et but une longue gorgée."

     

    54650474_p.jpgUne guerre fait rage à l’insu des humains. Six vampires protègent leur espèce contre la Société des éradiqueurs. Ces guerriers sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire. À sa tête, Kolher, leader charismatique et implacable...

    L’un de ses plus fidèles guerriers est assassiné, laissant derrière lui sa fille, une magnifique jeune femme, une sang-mêlé qui ignore tout de son destin. Et c’est à Kolher qu’il incombe de faire découvrir à Beth le monde mystérieux qui sera désormais le sien...
    ps: mon amour des films de bourrins partagé par une certaine FV n'étant pas un secret, je ne résiste pas à partager cette merveilleuse découverte avec vous: le film de bourrin écrit avec des vampires dans son dedans. C'est GI Joe, XXX, c'est... la confirmation que le film d'action est du "harlequin "sous-marin. D'ailleurs, vivement Expendables que je puisse vous le prouver par A+B!
    Ah oui, vous aurez bien entendu un billet circonstancié sur cette petite merveille dès mon retour de vacances. Avec une analyse en règle de la figure du vampire dans la littérature sentimentale. Parce que vous le valez bien.
  • La citation du jeudi: Blaguàpart, Suzanne on line

    "Laisse-moi parler, la voix ! Dieu, c'est pour les prières, le salut du monde, tout ça. Il fait un peu peur, surtout Celui sur sa croix, mais Il rassure aussi. Une sorte de papa qui meurt pas vraiment, qu'on voit pas, mais qui fait chaud quand on y pense. On voudrait pas qu'il gronde si jamais il revient, alors on fait gaffe à pas trop faire de bêtises. Bref, Dieu, Il est dans l'église quand je veux lui parler, pas dans ma tête quand ça lui chante, non mais ! Vous me voyez courir la campagne à dire au pauvre monde que j'entends Dieu sans écouteurs ? C'est des coups à se faire appeler Jeanne ! Non, non. Moi je crois en un seul Dieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, bien haut hors d'atteinte de nos méchancetés. Il y a des règles à suivre quand même !"



    blaguaparts.jpg"Top, c'est parti. Je suis un recueil de seize nouvelles où la réalité est mise à mal, où le futur comme le passé se prennent quelques séries de baffes monumentales. Je voyage dans l'espace sous forme de cube, sous forme de navette déglinguée, j'ai des potes commandos des frontières de l'infini, d'autres qui ont le tentacule facile. J'aime les enfants, j'aime pas les hôpitaux, j'entends des voix, je chante le Canto-pilote électrique. Quand j'ai créé le monde j'étais un concept, quand je l'ai vu disparaitre j'avais des cors aux pieds. Je suis ... Je suis ...
    - Blaguàparts, de Don Lorenjy !
    - Bravo, vous gagnez une trottinette."

     

     

    Cette semaine, les joueurs sont:

    aBeiLLe

    Cathulu

    Delphine

    Don Lo

    Doriane

    Fashion

    George

    Katell

    Kathel

    La Trace

    Lucie

    Mango

    Martine

    Mirontaine

    Naolou

    Patacaisse

    Séverine

    Stéphanie

    Stephie

    Tinusia

     

     

     

     

     

     

    Pour le reste, voir ici!

  • La citation du jeudi: D'où je suis je vois la lune

    "Assise sur un banc du square avec Comète à mes pieds qui fait semblant de dormir, je regarde le temps passer. Une bloned fait pisser son caniche et un chauve à lunettes lit un bouquin sur le banc d'en face, bien en vue pour que je remarque la couverture. D'abord je tilte pas. Ces temps-ci je suis un peu dans la lune, avec ma main posée sur le téléphone. Mais mes yeux ne peuvent pas s'empêcher d'y retourner, il sont repéré la couleur: c'est un bouquin de la mannequin. Un bouquin tout neuf que le type lit fiérement en croisant les jambes et en mouillant son index pour tourner la page. Il fronce les sourcils, il sourit, il repose son bouquin à plat sur ses genoux et regarde dans le vague avec un air absent. Je suis en plein dans sa ligne de ire mais il ne me voit pas, il regarde au large. Ça me donnerait presque envie de lire, je savai pas que des mots pouvaient ouvrir l'horizon. Sa sévérité s'est transformée en sér&énité. D'un coup je me sens fière, je me dis que peut-être, moi aussi, je suis une adoucisseuse de visages, une sorte d'esthéticienne de l'âme.

    Son téléphone sonne, il ne répond pas. Je lâche le mien des mains et je continue de l'observer, cet homme immergé dans l'imaginaire d'un autre."

     

    9782234062610-G.jpgQuatrième de couverture: Moon a choisi la rue parce qu’elle a décidé d’être « elle-même dans ce monde où les gens sont devenus des

    autres ». Elle ne fait pas la manche, elle vend des sourires, et observe avec malice le manège des gens pressés.
    « Je dis : Avec cinquante centimes d'euros, qu'est-ce qu'on achète à notre époque ? J'insiste, il accélère, petite pirouette : Non sans déc’, à ce prix, franchement, tu trouves des trucs intéressants à acheter ? Le type finit par s'arrêter, il se demande où je veux en venir, et c'est là que je sors le grand jeu, tutti et compagnie, je dis : Un sourire à ce prix-là, c’est pas cher payé ! Et j'attends pas qu'il accepte, je lui refourgue un petit sourire façon majorette à dentelles, épaules en arrière et tête haute. Le type soupire, il pense qu'il se fait avoir. Il n'a que dix centimes mais je lui fais quand même le sourire en entier. Je suis pas une radine. »

    Autour d’elle, il y a Michou et Suzie avec leur Caddie, Boule, son crâne rasé et sa boule de billard à dégainer en cas de baston, les kepons migrateurs avec leurs crêtes de toutes les couleurs, et surtout, il y a Fidji et ses projets sur Paname. Pour lui, elle a décidé d’écrire un roman, un vrai. 
    Et il y a Slam qui sort de prison, Slam qui aime les mots de Moon et a une certitude : un jour, elle décrochera la lune…

     

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