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Côté soleil levant - Page 5

  • D'un siècle à l'autre

    Je me répète, je sais. J'en ai déjà parlé, je sais aussi! Twentieth century boys est du grand manga.

    En 1969, une bande de gamins comme les autres joue à sauver le monde et à inventer des histoires de super-héros. A la fin du 20e siècle aucun n'a réalisé les rêves de son enfance. Mais leur petite vie tranquille va être bouleversée par les agissements d'un mystérieux personnage qui ne veut rien de moins que provoquer la fin du monde en suivant un scénario qu'ils ont inventé... Difficile de résumer le scénario de ce seinen riche en détails et en rebondissements. Il est resté rivé à mes mains. Plus le scénario avance et plus les choses se compliquent. Et jamais elles ne vont dans le sens où l'on pense qu'elles vont aller. Nouveaus personnages, retour d'anciens, changments de points de vue, rebondissements... J'ai l'impression de me retrouver de nouveau plongée dans Les 10 petits nègres. Vous voyez ce que je veux dire? Le fait de tout avoir sous le nez et de ne rien voir venir? C'est la même chose! Ma machoire s'est fracassée sur mon bureau à la fin du 12e tome et je ne l'ai pas encore ramassée! Incroyable. Je file de ce pas à la bibliothèque récupérer la suite. Et si elle n'y est pas... Je dynamite la section!

    20th century boys, Naoki Urasawa, t.1 à 12, Panini Manga

  • Fin du monde bis

    Je pense que je vais maudire ceux qui m'ont lancée sur Twentieth century boys. Bon, ce n'est pas du Murakami, mais c'est très bon aussi dans une autre catégorie!

    En 1969, une bande de gamins comme les autres joue à sauver le monde et à inventer des histoires de super-héros. A la fin du 20e siècle aucun n'a réalisé les rêves de son enfance. Mais leur petite vie tranquille va être bouleversée par les agissements d'un mystérieux personnage qui ne veut rien de moins que provoquer la fin du monde en suivant un scénario qu'ils ont inventé... Difficile de résumer le scénario de ce seinen riche en détails et en rebondissements. Il est resté rivé à mes mains et je bave après les tomes suivants. Merci à Naoki Urasawa!

    20th century boys, Naoki Urasawa, t.1 à 4, Panini Manga

     

    La suite ne concerne pas la fin des temps cette fois-ci, mais la fin de l'enfance. Ai Yazawa nous donne à lire un joli shojô avec Gokinjo. Bête histoire d'amour entre deux amis d'enfance, très tendre, très mignon et très bon pour le moral. Je suis fan.

    Gokinjo, une vie de quartier, Ai yazawa, t. 1 à 4, Delcourt

  • Blame

    Choc. Un manga intriguant qui voit les déambulations d’un jeune homme dans un monde vertical où pullulent les créatures hostiles. Il cherche. Quoi ? On ne sait pas. Mais on a envie de savoir ! L’ambiance est renforcée par un noir et blanc radical et la quasi absence de dialogues. Difficile mais enthousiasmant.
     
    Tsutomu Nihei, Blame t. 1, Glénat, 2000

  • Le journal de mon père

    Un maître. C’est la seule manière de qualifier ce grand monsieur.
    Le journal de mon père, comme ses autres œuvres est une petite merveille qui laisse son empreinte sur celui qui le lit.
    Yoichi retourne dans sa ville natale pour l’enterrement de son père avec lequel il n’avait plus aucun contact. Au cours de la veillée funéraire, il va découvrir le visage de ce père qu’il a refusé de connaître. On suit sa plongée dans les souvenirs du petit garçon blessé par le divorce de ses parents qu’il a été, dans ceux de l’adolescent muet et révolté, puis de l’adulte refusant tout retour vers sa famille.
    Un manga tout en douceur sur la difficulté des relations filiales, le poids du silence, sur la fugacité de l’amour et le regret. Sensible et poignant.
     
    « Mon père rendu muet par la mort m’a parlé. Il m’avait attendu… Il avait toujours attendu mon retour… Les différentes facettes de mon père qui m’avaient été révélées durant cette veillée me revenaient en mémoire. La souffrance de ce père que j’avais méconnu… et sa gentillesse. Sa trop grande… gentillesse… Je me mis à pleurer, les larmes roulaient sur les joues. »
    Le journal de mon père, Jirô Taniguchi, Casterman écritures, 2004
     

  • Para-Kiss

    J’aime Ai Yazawa bien qu’elle fasse et soit appelée à faire beaucoup de mal à mon portefeuille. Après Nana, me voilà lancée dans Paradise Kiss. Ou comment Yukari, une lycéenne qui subit le stress des attentes de réussite scolaire de sa mère va croiser le chemin de quatre fondus de mode et prendre son destin en main pour le meilleur et pour le pire.
    L’univers de la mode et de la création est abordé par la bande dans ce beau manga. Ce n’est pas d’une description de l’univers impitoyable de la mode (Dallas, etc.) qu’il s’agit, mais de la découverte de la vie par une jeune femme. La cruauté de la réalité se confronte sans arrêt à la beauté et au rêve, l’amour ne va pas sans complications et la tendresse sans cruauté. Pas de temps morts, une imagination débordante, des dialogues souvent jouissifs et un grain de folie pour agrémenter le tout. Incontournable.
    Paradise Kiss, Ai Yazawa, Dargaud, 5 tomes