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Côté soleil levant - Page 7

  • Cerisiers en fleurs

    A travers le destin de 4 générations de femmes, ce sont toutes les conséquences du bombardement du 6 août 1945 sur les populations civiles qui sont contées. La mort par l’exposition aux rayons à plus ou moins brève échéance, le poids du silence que la société fait peser sur ceux qui ont été victime, le rejet et la peur encore présents 60 ans après. Le dessin, très fin, très clair, tout en délicatesse est au service de l’histoire d’une même famille d’ hibakusha (victimes de la bombe). J’ai eu le cœur serré, les tripes de plus en plus nouées au fil des pages, jusqu’à finalement être presque au bord des larmes. Presque rien n’est montré ni décrit du drame, mais pourtant, les trois nouvelles qui composent ce volume touchent au-delà des mots. La première est particulièrement terrible. Elle raconte la mort lente de ceux qui étaient à Hiroshima ce jour-là. J’ai vu peu de choses plus frappantes que ces cases blanches qui montrent la maladie et la souffrance alors que l’espoir d’un avenir et d’une vie meilleure était enfin présent. Le pays des cerisiers m’a rappelé Le tombeau des lucioles en fait.
     
    «  Cette année, c’est le cinquantième anniversaire de la mort de ma grande sœur, celle qui vécut le plus longtemps. Alors je suis allé voir des personnes qui la connaissaient et nous avons parlé de cette époque-là. Et je crois que tu lui ressembles en fait. Il faut que tu sois heureuse dans la vie Nanami. Sinon ma sœur sera bien triste. »
     
    Fumiyo Kouno, Le pays des cerisiers (Yunagi no machi sakura no kuni), Kana (Dargaud), 2006.

  • Les deux Kenshin




    La première série que j’ai commencée à acheter… Autant dire que j’ai une tendresse et une faiblesse particulière pour ce manga de Nobuhiro Watsuki qui ne comtpe pas moins de 28 tomes. Oui, le manga est un investissement sentimental ET financier ! Mon portefeuille a des malaises réguliers depuis un petit moment.
    L’histoire n’est pas très complexe. Un assassin Kenshin Himura, dit Battosai qui a contribué à l’instauration de l’ère Meiji disparaît à la fin des combat. On le retrouve dix ans plus tard, devenu un vagabond tentant d’expier ses crimes en protégeant les faibles et, surtout, refusant de tuer. Malgré son désir d’une vie tranquille, il est rattrapé aussi bien par ses ennemis que par le gouvernement qui a besoin de ses dons pour le combat.
    Si au premier abord, Rurôni Kenshin peu apparaître comme un shônen traditionnel, simplet et basé sur les combats menés par le héro, il est en fait beaucoup plus profond. Tout au long de ses aventures, Kenshin, soutenu par les compagnons qu’ils va rencontrer à Tokyo, ne va pas cesser de se battre contre les blessures que lui a infligé son passé, et de chercher l’expiation, alors même que l’instinct du tueur qu’il a été ne peut s’effacer complètement quelque soit son désir de le voir disparaître. L’histoire est pleine d’humour et les personnages très attachants, probablement parce qu’ils sont tous ambivalents. Les propos sur la manière sont Meiji a été construite ne sont pas non plus manichéens, puisque l’auteur ne distribue ni bons, ni mauvais points, mais se contente de montrer comment les horreurs de cette période ont pu faire basculer la vie d’hommes que rien de prédestinait à faire le mal. Et pis Kenshin est tellement kawaï, surtout quand il a son regard méchant…
    Et comme quand j’aime quelque chose, j’ai tendance à virer monomaniaque, j’ai regardé l’adaptation en anime. La version télé n’est pas excellente, le film d’animation (Ishin Shishi no requiem, 1997) moyen, mais par contre, il existe six OAV qui sont de petites merveilles. Les quatre premiers (Rurôni Kenshin : Tsuiokuhen) racontent le passé de l’assassin, les deux derniers (Rurôni Kenshin : Seisouhen), ses relations avec sa femme Kaoru et les évènements qui se passent après la fin du manga. Sombres, durs, d’une qualité d’animation assez fabuleuse, j’avoue en être tombée raide.
  • Manga mon amour

    Où la nouvelle question existentielle de ma môman : « mais qu’est-ce que tu trouve à ces machins ??!! »
    Voilà le premier volet de mes commentaires sur un genre qui me passionne depuis peu ! Le manga. Et comme quand je tombe dans une marmite ce n’est que rarement à mi-corps, c’est une rubrique qui risque de prendre rapidement de l’ampleur : entre anime, séries, one-shots et autres, il y a de quoi faire ! Laissez-moi tout d’abord vous donner un lien qui a bien aidé la totale béotienne que j’étais en la matière il y a encore six mois : http://fr.wikipedia.org/wiki/Manga
    Après lecture, si vous n’étiez pas connaisseurs, vous me comprendrez donc si je vous dit que je me consacre aussi bien au shôjo qu’au shônen, seinen, josei, et même parfois au yaoi et au yuri qui sont des genres où l’on trouve des petites merveilles ! Je posterai au fur et à mesure de mes lectures et de mes découvertes mes commentaires, qui ne reflètent guère que le plaisir que j’aurai pris à lire telle ou telle oeuvre !