Un petit récapitulatif de derrière les fagots histoire de commencer à préparer le vote de septembre! Enjoy!
Ils ont lu
Hydromielle a joué deux fois: L'amour secret d'une princesse et L'héritier inespéré
Ofelia n'a pas eu peur du muscle érectile: Fièvre andalouse et L'île du désir rien que pour vous!
Ils ont écrit
Amanda : Autant en emportent les livres, épisode 1, épisode 2, épisode 3, épisode 4.
Clara : Amours et plantain
Lalou : Escapade à Lamoremio
Quand à Fashion et moi... Et bien... Essayez donc là, et ici!
Harlequinades 2010
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Harlequinades, le récapitalatif (et je ne veux pas entre qu'il était temps)
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Expendables: sous le muscle utile, un petit coeur tout mou
Il arrive, fort souvent au demeurant, que le harlequin fasse surface aux endroits les plus incongrus. Dans une vallée paumée des Alpes par exemple, ce qui se révèle être une expérience paranormale extrêmement réjouissante, ou dans les situations les plus banales et quotidiennes Or, quoi de plus banal et quotidien et réjouissant qu'un bon film de la daube en bonne compagnie, n'est-ce pas? Nous ronronnions donc tel soir en coeur avec les moteurs de Fast and Furious et nous voilà quelques jours plus tard confortablement installées, discutant de tout et de rien, de jacuzzis et de periscopes dans une salle de cinéma. Fermement décidées à savourer de la première à la dernière minute ce qui s'annonçait comme le film de la daube de l'été: Expendables.
Vous n'aurez pas été sans noter au passage, que mes Harlequinades s'annonçaient sous le signe de l'action. Car le harlequin, universel comme il l'est, se planque soigneusement même au coeur de l'action. Surtout au coeur de l'action oserais-je avancer. J'en avais eu la preuve l'année dernière, j'ai été confortée dans mon opinion ô combien scientifique. En fait, j'aurais même du intituler ce billet: Expendables, une main de fer dans un gant de harlequin. Ou Expendables, mission harlequin.
Vous voulez une démonstration? Vous l'aurez voulue!
Expendables donc. Une bande de mercenaires sans foi ni loi qui se vendent au plus offrant et ne sont loyaux que les uns envers les autres. Surdoués de l'explosif, du coutelas, mariés à leurs fusils mitrailleurs et abonnés aux blagues viriles mais correctes. Des héros qui ont perdu leur âme et en souffrent sans jamais l'avouer.
Comme des héros de Harlequins. Ça ne vous rappelle rien? Le héros sombre et taciturne, cachant les sombres, voire obscures blessures de leur non moins sombre passé sous un masque inexpressif et des manières bourrues.
Et bien là vous en avez une petite dizaine pour le prix d'un. De Jason Statham largué comme une douille de 45 à Mickey Rourke s'arrachant une douloureuse confession et une larme en passant par Jet Li qui soupire après la famille que son sacerdoce mercenariale lui a volé, et sans oublier Sylverster lui-même, c'est un défilé de gros durs au coeur tendre.
D'ailleurs, la preuve, Sylverster est en fer forgé, comme ses petits copains. Comme Jesse dans "Etoile d'un jour" (Recherche un homme, un vrai, un J'ai Lu plein d'ouvriers qui font de l'ombre aux cônes de signalisation, je nous vous dit que ça): " Ses abdominaux étaient tellement fermes qu'il aurait pu arrêter une voiture". et ils ont les biscotos en jambon tout pareil. Et des petits coeurs tout mous qu'on ne croirait pas comme ça. Pour un peu on aurait envie de consoler Mickey Rourke et de rassurer Jason Statham. Voire de passer la main dans les cheveux de Jet Li quand ils en viennent à exprimer leur manque d'amour.
Mais ce sont des hommes, des vrais, des tatoués. Comme Jesse d'ailleurs et les gros durs de Recherche un homme, un vrai. Des qui défendent la veuve et l'orphelin! Et la jolie fille battue par un méchant pas beau. Ils ont l'oeil sûr. Il n'y a qu'à entendre Jason grogner "He is no good" à sa volage dulciné pour le savoir.son homme.Des motards qui vont vrombir les moteurs et se déplacent en banc comme les piranhas.
Seulement, la vie des gros durs se complique un jour ou l'autre, surtout le jour où leur petit coeur tout mou, soigneusement dissimulé sous une carapace de fer est percutée par une bombe. Pas nucléaire la bombe hein, juste pourvue de deux chromosomes X. Et on atteint là la quintessence de la romance. Ahhhh, Sylverster contemplant avec deux yeux de merlan frit sa dulcinée et perdant tous ses moyens face à elle et/ou son absence. Il n'y a qu'à l'entendre d'aillleurs. Qu'elle soit en danger, il fait tout exploser avant de repartir sans même un bisou. C'est un homme bien non mais.
Mais il faut dire qu'elle le vaut bien: fille d'un méchant dictateur sud-américain qui résiste contre son affreux papounet, elle tout de la passionaria harlequin qui sert de poids mort dès qu'il s'agit de courir ou de balancer une grenade. Ceci dit, elle a des cordes vocales en parfait état de fonctionnement qu'il s'agisse de roucouler (Elle: "you're here", Lui: "Here I am) ou de crier différentes versions de "Papa je te déteste" et "Non ne le tuez paaaaaaas". Quand à la chère et tendre de Jason, elle cache elle aussi un passé qu'on suppose sombre et une propension à s'acoquiner avec des méchants garçons mauvais pour sa santé mis à part Jason qui est un méchant garçon dehors mais pas dedans. Un truc qui a à voir avec une carapace et tout ça.
Bref, Expendables, c'est du Harlequin en barre et au passage, le nanar de la décennie: filmé avec les pieds, débordant de répliques cultes, de bastons mémorables et d'acteurs avec deux expressions et demi. Nous avons d'ailleurs décidé à l'unanimité de nous même d'adopter désormais le salut Expendables et le signe de la Victoire. Sans nous soucier des bleux que cela occasionnera à nos humbles personnes. Parce que c'était tellement beau toute cette amitié virile, ces explosions, cette absence de scénario, ces incendies reflétés dans les yeux des gentils, ces motos (une enquête est en court sur la longueur et la fourche et ce qu'elle révèle de la personnalité de ces messieurs) qu'Expendables continuera ainsi à illuminer nos jours et alimentera nos réflexions philosophiques.
Je vous laisse avec cet adage à méditer: "Dur d'être un légume".
Toutes les répliques culte y sont, enjoy! Il manquait juste un jaccuzzi pour que le bonheur soit complet.
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Here I go again, lalalalala
Souvenez-vous, oui, convoquez à vous vos souvenirs des rives brumeuses où ils se sont égarés...
Hem...
Bon, revenez juste à l'année dernière, même date, même heure ou à peu près, nous ne sommes plus à une licence poétique près chers amis. L'année dernière, même date, même heure, une drôle d'idée nous venait avec Fashion sous l'influence conjuguée du caffé latté et de Tarantino. Depuis nous avons changé notre fusil d'épaule et nous contentons sobrement de champagne (enfin presque). Avec sobriété j'ai dit. Et modération (enfin presque). Bref, Harlequinades donc. 58 participants plus tard, de l'encre virtuelle coulant à flot tel le sang de l'intrépide guerrier en kilt, le challenge improbable était devenu un truc tout aussi improbable baigné dans l'enthousiasme, les fous rires, le glucose et le début d'une addiction dont certaines ne se sont pas remises.
Du coup, que voulez-vous, nous nous sentons un brin obligées, pour ne pas dire contraintes (ouhhhh, que c'est dur) de lancer les Harlequinades 2010 (affreuse, atroce torture) (ok, j'arrête). Oui, vous avez bien lu.
Le principe est le même que l'année dernière: lire un roman Harlequin ou assimilé (personnellement je recommande chaudement le J'ai Lu Aventures et Passion, mais c'est vous qui voyez, si vous préférez le Harlequin médical, personne ne vous lancera Safari à Marakunda à la tête bien au contraire), le chroniquer. Tout est permis: une thèse sur l'utilité du kilt en période passionnelle, un rapport sur l'influence de la lune sur les bestioles à crocs et sang chaud chaud chaud, un rapport sur les vertus aphrodisiaques méconnues du jasmin, un mémoire sur le vol de bétail en tant que ressort narratif... Vous pouvez même aller jusuqu'à rédiger une nouvelle "harlequin", quelques pages ou quelques paragraphes dans lesquels votre imagination débridée et sans borne, assoiffée de passion pourra laisser libre court à ses instincts.
Pour participer, il vous suffira de crier votre passion (oui, encore), dans les commentaires de ce billet et de tenter de respecter la (kiss me) dead(ly) line (oups, je sors... et puis non) du 30 septembre 2010 où vous voterez avec hystérie bien entendu pour votre billet préféré.
D'ici là, bonne chasse sur les terres sans limites de la passion et que la force soit avec vous!
Ps: comme Ofélia est superbe, merveilleuse, inimitable, adorable, fabuleuse, stiltonienne, elle nous a concoté de magnifiques logos avec lesquels vous pourrez embellir vos antres virtuels. Elle est pas belle la vie? Et en plus vous avez le choix!
Oh yeahhhhh!
http://www.hautetfort.com/admin/posts/post.php?post_id=2825614&evnt=editPost&signature=b023e88561d8054e05f77399bdec9c5eae8bf626Graouuuuuu!Edit: nous avons donc parmi nous:ChimèreEmma (on attend les zombies avec impatience)Ofelia (la seule, l'unique, la wonderful)Pickwick (ploc)SidOfficieusement, on ne sais jamais ce qu'il peut se passer chez MonoprixAh ouais, et Erzébeth a osé imité la signature de sa maman. Vilaine va!Et un jour on aura Isil à l'usure!