Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

pratchett

  • L'apocalypse aura lieu samedi prochain après le thé! Si, si!

    bons-20presages11.jpg 
     
    « La fiiiinnnn du monnnnnnndeeeee » *gong*
    Ben oui, la fin du monde. L’Antéchrist est né, les cavaliers de l’apocalypses approchent à presque grande vitesse sur leurs motos, les grenouilles pleuvent et les prophéties expliquent clairement (pour leur auteur du moins) que si, on y est !
    Sauf que Rampa le démon (enfin, l’ange qui a trébuché) et Aziraphale, ange et libraire bibliophile ne sont pas tout à fait d’accord. C’est vrai quoi, l’Enfer c’est pas le paradis, et le Paradis peut se révéler un enfer pour qui aime pêle-mêle : les premières éditions, les Bentley de collection, les bons repas et une bonne cuite de temps en temps.
    Et puis de toute façon, rien ne dit que l’Antéchrist, Adam de son petit nom, est d’accord pour tout démolir. Il est bien trop occupé à jouer à la Guerre des étoiles avec ses copains et à jouer les fauteurs de trouble dans son petit village. Et puis il faut compter avec les sorcières, les inquisiteurs, quelques démons majeurs et mineurs, la Voix de Dieu, le Plan Ineffable, la sœur sataniste Mary Loquace, Toutou le molosse de l’Enfer et un certain nombre d’autres facteurs qui risquent de mettre à mal la fin du monde.
     
    Que dire, que dire ! Oui, je suis une inconditionnelle de Neil Gaiman ET de Terry Pratchett. Oui, mon avis est donc empreint d’un certain manque d’objectivité ! Et pour être franche peu me chaut !
    Après tout, il n’y a aucune raison de bouder son plaisir quand deux plumes talentueuses s’allient pour le meilleur et pour le rire ! Car pour rire, on rit !
    Il faut voir l’enchaînement de scènes burlesques et absurdes de la création du monde à sa fin (enfin, fin, pas vraiment, mais une fin est une fin même si elle est un début) ! C’est dense, le rythme ne faiblit jamais : on commence par une expulsion, on finit par une tempête en passant par un échange de bébés raté, un stage d’entreprise qui tourne à la bataille rangé, quelques courses poursuites, une balade en scooter volant et autres joyeusetés.
    Et les personnages sont tous plus désopilants les uns que les autres : Rampa est un dandy pas si méchant que ça ; Aziraphale a filé son épée de feu à Adam et Eve quand ils ont été virés du jardin d’Eden, histoire qu’ils aient un truc pour se défendre et se tenir chaud. Bref, ni très méchants, ni tout à fait gentils, ils font face à une humanité qui les dépasse : capable de la plus grande des bontés comme de la plus atroce méchanceté ! Et bien plus imaginative que ce que les bureaucrates du ciel et de l’enfer pensent !
    Comme en plus il y a là-dessous un certain nombre de petites piques sur les crasses humaines, les croyances diverses et variées, les extrémismes, les intégrismes et autres –ismes, on ne peut même pas reprocher à l’ensemble d’être complètement crétin !
    On ne note pas de fossé entre le style des deux auteurs, le tout est vraiment cohérent et même les notes de bas de page sont désopilantes.
     
    Un excellent roman en tout cas, conseillé en cas de déprime même passagère !
    Merci à Fashion pour le prêt !
     
     
    Goelen, Caro[line],  Pascal  donnent leur avis!
     
     

    Neil Gaiman, Tery Pratchett, De bons présages, J’ai lu, 2004, 439 p.