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histoires de filles

  • Oh les filles!

    Anna, Bénédicte, Leïla, Chloé, Muriel, cinq copines aux caractères bien trempés qui traversent vaille que vaille la vie et ses désastres annoncés. Entre ruptures, examens, bébés, famille, amours sans espoirs et pyjama partys, dur, dur d'être une femme moderne. Mais qu'est-ce que ce serait pire s'il n'y avait pas les autres!

     

    Pyjama party a attiré mon oeil par les couleurs et le graphisme fort symathique de sa couverture. Le coup d'essai ayant été transformé, j'ai avalé dans la foulée les quatre autres tomes de la série sur lesquels j'ai pu mettre la main!



    Les cinq filles qu'on découvre au cours d'une de ces soirées papotage sont attachantes. Chacune traine avec elle le poid d'une éducation, d'une famille, de traditions, parfois des trois avec une énergie peu commune et un humour qui leur permet de rester droites dans la tourmentes. Et comme de toute manière quand il y en a une qui penche, les quatre autres font tuteur, tout va pour le mieux dans un univers agité.



    Dans le premier tome,  Christopher prend le temps de camper ses personnages en leur laissant le temps de dévoiler leurs victoires et leurs déboires amoureux. On s'attache déjà à ces demoiselles si "comme tout le monde", à la petite bande qu'elles forment, si soudée que les vacheries, les coups de gueule et les petites trahisons ne parviennent pas à entamer leur entente.  Son trait sobre, agréable s'allie à la simplicité du scénario pour offrir une lecture sereine, agréable et amener tout doucement à l'envie de découvrir la suite de leurs aventures. Et sans oublier au passage de traduire très efficacement sentiments et ressentiments!



    Et dans les tomes suivants, la découverte des familles, des amoureux nous fait pénéter plus avant dans le petit  monde de ces demoiselles. Entre deux cases, on voit poindre les questions et les problèmes qui se posent aux jeunes adultes: l'amour, l'orientation sexuelle, l'homoparentalité, le sida, la religion et son poid. Chacune des filles doit faire face à des décisions difficiles, des situations qui remettent en cause la vision qu'elles pouvaient avoir du monde... Et de leurs parents! En devenant adulte, en rompant avec ce cocon familial rejeté et parfois acerbement critiqué, elles se confrontent aussi avec des parents très différents de ceux qu'elles croyaient connaître. Avec de bonnes et de bien moins bonnes surprises.



    Les personnages secondaires, nombreux et bien campés apportent une richesse bienvenue au décor et permettent de diversifier la gamme des rapports qu'entretiennent les héroïnes de l'histoire avec le monde qui les entoure. On se retrouve dans des moments de vie qui peuvent parfois frôler la caricature tant l'auteur va au coeur et à l'essentiel des rapports humains.
    Tout cela avec toujours autant de tendresse et une légéreté qui enveloppe de coton et de cocasserie des moments durs.

    Bref, on en redemande, et j'espère bien pouvoir retrouver très vite mes nouvelles copines!

    Christopher
    t.1 Pyjama party
    t.2 Papier peint
    t.3 Action ou vérité
    t.4 Telle mère telle fille
    t.5 Au nom du père
    Editions Carabas

  • Dialectique de la girlitude

     

    A 27 ans, Pulsatilla est passée du statut de blogeuse à celui de d’écrivain prometteur. Un changement qui la laisser elle-même enchantée mais perplexe ! Mais après tout, et-ce si surprenant quand une jeune italienne parle avec un humour dévastateur de tous les aspects de la vie d’une femme ?

     

    Un roman ? Un récit ? Un journal ? Non, un livre tout simplement. Pulsatilla y raconte sa vie, sa famille, ses boulots, ses histoires d’amour désastreuses, le tout entrecoupé de théories hilarantes sur des choses aussi diverses et essentielles que les culottes, les régimes, les coiffeurs. C’est d’autant plus drôle qu’elle ne se passe rien : ses travers d’enfants, ceux de l’adolescente qui a réussi à retourner un pensionnat de jeune fille, les contradictions de la jeune femme qui crache sur la société de consommation plongeant avec délice dans tous ses pièges, l’aveuglement volontaire de celle qui cherche le prince charmant et tombe toujours sur un crapaud,…

     

    Malheureusement, si son humour fait passer la pilule sans aucun problème, le tout est décousu, parfois un peu lourd et pas toujours intéressant. Reste un bon livre à picorer sur la plage.

     

    L’avis de Cathulu 

    Pulsatilla, La cellulite, c’est comme la mafia, ça n’existe pas, Le diable Vauvert, 2008, 258p.

  • Lucie in the city

     

    Lucie trente ans, un chat, célibataire et parfois heureuse de l’être.

     

    Entre crises de fous rires et crises de larme, on suit la petite vie quotidienne de cette trentenaire célibataire. D’aventures sans lendemain en coups de cœur voués à l’échec pour des garçons qui préfèrent les garçons, Lucie travaille dur à trouver une âme sœur qui se dérobe. On trouve dans ce joli album tous les clichés de la trentenaire célibataire active, mais des clichés qui ont une couleur de vérité qui les rend à la fois drôles et un brin amer pour toute lectrice approchant doucement de la trentaine et n’ayant toujours pas trouvé l’âme sœur. On se retrouve de toute manière un peu dans ce personnage de fille qui doute, qui reprend sa vie en main avant de la laisser échapper aussi vite. Parce qu’elle pleure, parce qu’elle angoisse, qu’il lui arrive d’être odieuse et jalouse de ces copines à qui, en apparence au moins, tout réussi. Bon, il faut admettre que c’est surtout valable pour une célibataire vivant en milieu urbain, voire dans certaine grande ville que je ne citerais pas, mais je ne vois aucune raison de bouder son plaisir !

     

    Et puis… Qui n’a pas eu ces copines qui essayent désespérément de vous caser !

    Catel et Grisseaux, Lucie s’en soucie, Les humanoïdes associés, 120 p.