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zoya pirzad

  • On s'y fera

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    Arezou, 41 ans, iranienne divorcée, maman d'une jeune femme de 19 ans capricieuse, en charge d'une mère tyrannique et de l'agence immobilière familiale. Rien dans sa vie ne semble laisser place à un nouvel amour. Et pourtant. Qui sait ce qui peut arriver au détour d'une visite...

    On s'y fera est avant toute chose l'histoire de l'amour qui va éclore entre une femme qui atteint la quarantaine, et un homme du même âge, jamais marié. Un amour qui naît avec une rencontre agitée, des rendez-vous, des intérêts communs, qui se heurte à l'incompréhension de l'entourage familial et amical, bref, un amour un peu comme tout les autres. Seule différence avec un roman à l'eau de rose occidental, Arezou se heurte non seulement aux écueils habituels, mais en plus aux murs que dresse une société écartelée entre tradition et modernité. C'est avec un choc qu'au détour d'un chapitre, on reprend soudainement conscience que toutes ces femmes sont voilées, que la police des moeurs peut intervenir, que les hommes ont tout pouvoir sur leurs femmes. Dans ce contexte, les réactions exacerbées des femmes qui entourent Arezou à l'annonce de son intention de se remarier prennent sens: pourquoi se remarier quand on est libre, débarrassée de la tutelle d'un homme au mieux aimant ou volage, au pire violent?

    Je ne saurais guère vous dire à quoi je m'attendais, mais j'avoue avoir été un peu déçue. Par les personnages auxquels je ne suis pas parvenue à m'intéresser réellement, au manque de profondeur psychologique dont ils font preuve. Le quadragénaire gentil et bien sous tous rapports, la vieille dame imbuvable, la fille capricieuse et rebelle, l'amie meurtrie par la trahison de son fiancé... La plupart des rebondissements et des événements m'ont paru plutôt téléphonés. En fait, le fond du problème est, je pense, qu'en entendant parler d'une auteure iranienne racontant l'histoire de femmes iraniennes, je me suis attendue, comme d'autres sans doute, à un roman engagé, réaliste, qui me permettrait de mieux connaître l'Iran. Ce n'est pas ce qu'il est, ni ne prétend être. C'est un roman d'amour de bonne facture, une jolie histoire douce-amère qui a le mérite de ne pas aboutir à un happy end convenu. Une lecture agréable mais qui ne me laissera pas de souvenirs impérissables.

    L'avis de Fashion, de Tamara, Brize,...

     

    Et par pitié, messieurs et mesdames lqui rédigez les quatrièmes de voucerture, cessez de mettre Jane Austen à toutes les sauces! Vous ne trompez guère que ceux qui ne l'ont pas encore lue! Arezou n'est pas une infortunée jeune fille à marier manquant de dot il me semble!