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gaudé

  • Eldorado

    Le deuxième échec répertorié depuis que je tiens ce blog! J'espère que je ne vais pas être touchée par le syndrome de la multiplication des pains!

     

     

     Gardien de la citadelle Europe, le commandant Piracci navigue depuis vingt ans au large des côtes italiennes pour intercepter les clandestins. Jusqu'au jour où une série d'événements vient ébranler ses certitudes et lui faire tout quitter pour connaître à son tour, le lot de ceux qui quittent tout pour essayer de trouver une vie meilleure.

     

    La quatrième de couverture était alléchante, j'avais aimé La mort du roi Tsongor, et on m'en avait dit du bien. C'est donc en tout confiance que j'ai ouvert Eldorado de Laurent Gaudé. Mais là, le mur. Je n'ai même pas réussi à le terminer.

     

     

    A aucun moment je ne suis parvenue à m'attacher à des personnages que j'ai trouvé à la fois convenus et improbables. Je sais bien que l'humain est imprévisible et qu'il cache des ressources insoupçonnées, mais le commandant qui quitte tout pour faire à l'envers le chemin des clandestins, la jeune mère vengeresse, et les autres m'ont fait l'effet de marionnettes. Même les deux frères d'apprêtant à tout quitter m'ont à peine touchée. J'ai été saisie par un profond sentiment d'ennui. Cette fois-ci, les talents de conteurs de Laurent Gaudé n'ont pas suffit. Sur une réalité dramatique, des situations inhumaines, l'expression de la saleté et de la mauvaiseté humaine, il écrit un roman que j'ai trouvé plein de bons sentiments et de lieux communs, sans nuances.

     Le livrophile, Insatiable lectrice ont aimé, Essel et Laurent sont plus nuancés. Je n'ai lu leurs critiques qu'après avoir rédigé cet avis. Je retenterai la lecture d'Eldorado à leur lumière.

     

    Laurent Gaudé, Eldorado, Actes Sud, 2006, 237 p.