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gourmandise - Page 2

  • Des gourmandises sur l'étagère

     

     

     

    Marie-Gabrielle et Odilon sont ronds. Aussi ronds que Berthe, leur fille envolée est fil de fer. Car un jour, Berthe a cessé de manger.

     

    Une jolie nouvelle sur les relations parents-enfants. Dans ce cas, des parents pour lesquels la nourriture est tout vont voir leur enfant rejeter leur univers en refusant de s’alimenter. Pas par provocation, pas par rejet de ce qu’ils sont. Non, elle n’y arrive plus. Etouffement, besoin d’espace, de légèreté, elle part faire sa vie ailleurs, loin. Au grand désarroi de ses géniteurs. Attente, souffrance, nostalgie, Odilon, Marie-Gabrielle et Berthe vont passer par tous les états avant, enfin, de se retrouver autour d’un gâteau… Car on peut allier gourmandise et légèreté ! La cuisine de Marie-Gabrielle en sera toute transformée. Cette cuisine emplie d’odeurs chaudes et de saveurs donne faim et envie de bonheur. En même temps, elle aborde en finesse la question douloureuse des troubles alimentaires et de la manière dont ils influent sur une famille, une vie.

    C’est une jolie lecture, fluide, agréable et touchante qu’offre Françoise Moreau. Un petit moment de bonheur et de gourmandise à glisser entre deux romans pour faire frétiller le cœur et les papilles !

     

    Merci à Goelen de faire voyager ce petit livre. Il a déjà fait escale chez Florinette, Anne, Bladelor, Gawou

    Il part maintenant vers Gambadou!

     
    Françoise Moreau, Des gourmandises sur l’étagère, L’escarbille, 2002, 44 p.

  • Dans ma cuisine il y a deux amants

     
    9782742768653.jpgNana a deux amants. Elle est aussi friande de leurs baisers que de leurs bons petits plats. Et lorsque les deux hommes se rendent compte qu’ils sont non seulement voisins de palier mais rivaux, ils vont rivaliser de talent pour gagner sa préférence.
     
    17 chapitres, 17 rebondissements, 17 menus. Autant de petits bonheurs où l’on voit deux hommes s’affronter de manière originale pour les beaux yeux d’une femme. Et quelle femme : Nana est sensuelle, capricieuse, intrigante dans tous les sens du terme, intelligente. Elle les mène en bateau du début à la fin de leurs relations, parvenant à retourner toutes leurs velléités de résistance et de rébellion à la situation insensée qu’elle leur fait vivre. Ils sont à la fois admirables de pugnacité, pitoyables de faiblesse et incroyablement bons cuisiniers. Parce que le fond de la chose est leur talent culinaire. Chaque rendez-vous amoureux est l’occasion de mitonner un repas de reine. Et chaque chapitre d’achève sur les recettes détaillées de ce qu’ils ont servi.
    Agneau aux petits pois, artichauts à la mode de Constantinople, dolmas et feuilles de vigne ou de chou farcis, keftedes, moussaka, aubergines confites dans du vinaigre, purée de sésame, poulpe au vin, soupe de poulet…. Autant de plats traditionnels grecs qui font saliver. Ca sent les oignons, les épices, les aubergines et les courgettes. On voit les petits morceaux de viande et de légume s’attendrir, se colorer.
    S’y ajoute un marivaudage amoureux de bonne tenue qui à défaut de faire rire aux éclats fait franchement sourire.
    Un sympathique petit roman qu’il va être difficile de positionner : dans ma bibliothèque ou dans ma cuisine ?
     
    Moustafette n’a pas aimé, Chimère si !
     

    Andréas Staïkos, Les liaisons culinaires, Babel, 2007, 145 p.