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Les combattants du feu - Flamme mortelle

Que voulez-vous, comme l'ordre et la discipline règnent en maîtres sur la blogosphère et qu'il convient de suivre toute bonne tradition moldave, j'ai décidé à l'unanimité de moi-même et du hasard qui m'a fait mettre la main sur cette petite merveille de commencer la furieusement torride série Les combattants du feu par le tome 4. En cas de doute, toujours commencer par le tome 4. Sauf peut-être Le trône de fer. Ou les trilogies. Mais je m'éparpille telle la braise volant dans le féroce mistral.

les-combattants-du-feu.jpgBref. Les combattants du feu... Que celle qui n'a pas de souvenirs de bals de 14 juillet apocalyptiques me jette la première paire de bottes ignifugées. Parfois, il n'y a pas de quoi sortir les lances. A incendie. Il ne faut de toute manière jamais oublier que les lois de l'univers sont contre nous et cruelles.

Avouez qu'après cette introduction toute de bon goût, vous frémissez d'impatience de lire ce que j'ai bien penser de ce chef d'oeuvre au titre évocateur et à l'histoire... Ah oui tiens! L'histoire! Pour un peu j'aurais oublié donner un petit pitch de l'affaire.

Tommy est jeune, beau et pompier, grand fort, viril et très très courageux. Shea est infirmière (N.B.: l'héroïne de Passion Intense a forcément un nom exotique. Tellement exotique qu'il evoque à la lectrice fatiguée des réminiscences de publicités télévisées d'une rare sensualité féline), porte des blouses avec des petits chats, est intensément sexy sans le savoir. Ils vont s'aimer avec des shabadabada malgré leurs lourds secrets et le méchant pas beau qui flanque le feu partout en ville.

Comme vous vous en doutez, l'intrigue est de haute volée. On apprend qui est le fameux méchant pas beau et son complice au très très lourd secret aux environs de la page 15. Par contre, il faut attendre la page 143 très précisément pour que nos deux héros très beaux et sans reproches admettent qu'il est plus que temps de s'envoyer en l'air. Pour un peu on aurait attendu. Ne me faites toutefois pas de procès d'intention, j'attendais les sublimes et enflammées métaphores et autres expressions fleuries dont les traducteurs sont friands. Je crois que ma préférée est celle qui m'a appris que certaine partie de l'anatomie des pompiers très beaux, très virils, sans peur et sans reproches peut pointer "glorieusement". Mais l'essence du désir étant ce qu'elle est, il faut admettre que dans certaines situations la flamme ardente du plaisir s'accorde particulièrement bien aux rugissements virils et prodigieux produits par ladite glorieuse excroissance. Comme aux éclats de rire de la lectrice qui n'en demandait pas temps pour égayer un peu plus sa soirée.

les-combattants-du-feu-tome-1-l-epreuve-des-flammes-davis-jo-davis-9782290027783.gifSinon, il y a des flammes, des drames, des larmes, des mariages heureux et sans reproches, comme la virilité des vaillants combattants du feu, des larmes (oui, encore), de la baston (un peu). Si j'avoue dès maintenant que j'ai sauté une page sur deux dans le dernier tiers, j'espère que je ne serai pas punie trop durement. Pour compenser, je promets que je lirai le tome 3. Et peut-être le tome 1 parce que j'aime beaucoup, beaucoup la couverture toute en finesse et en subtilité (je suis une fille sérieuse, j'ai fait des recherches).

Davis, Jo, Les combattants du feu, t.4, Flamme mortelle, 373p. de passion intensément enflammée, J'ai Lu, 2011.

 

Billet dédié à M. qui saura pourquoi en le relisant à l'occasion.

Commentaires

  • Comment, tu n'as pas succombé à l'uniforme et à l'homme viril et sans reproche environné de flammes qui se cache en dessous? Je ne comprends pas.

  • tout comme Mo!

  • Vaut mieux que la virilité pointe glorieusement plutôt que de pendre lamentablement, vieux proverbe moldave.

  • J'adore ce proverbe moldave ! Et la couverture du tome 1 fait envie, je serai toi je me jetterai dessus ! ;-)

  • @ Mo: ben non, je préfère les gondoliers... Faut de tout pour faire un monde ma brave dame!
    @ Choupynette: Ou les rugbymen...
    @ Fashion: les moldaves ont toujours raison :-)
    @ Emeraude: je suis en quête :-)

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