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La garden-party - Katherine Mansfield

garden_party.jpgCe n'est pas que je veuille pas faire plaisir à mon lectorat en délire, mais le problème fondamentalement fondamental avec les recueils de nouvelles, c'est qu'ils sont un brin compliqués à résumé sauf à se taper un passage en revue de la table des matières aussi exhaustif qu'enquiquinant . Or donc, s'il m'arrive et me plaît parfois d'être enquiquinante, il m'arrive tout aussi bien d'être paresseuse magnanime.

Bref. La Garden Party, Katherine Mansfield. Qu'en dire. Ce sont des nouvelles. En même temps, vous deviez commencer à vous en douter. Est-ce que c'est bien? Ma foi oui. Mais. Car il y a toujours un mais. J'admire totalement, et sincérement l'art de Katherine Mansfield de croquer les moments de vie, les petits riens qui font basculer une existence entière. A cette aune, la nouvelle éponyme est un petit chef d'oeuvre où, sans qu'il se passe grand chose à part l'excitation qui peut précéder une garden-party dans un milieu bourgeois, c'est toute la confrontation d'une jeune fille avec le poids des conventions et des classes sociales qui est décrite avec acuité. Cet art, on le retrouve dans toutes les nouvelles, toutes allant au coeur de moments de vie sur un ton que je qualifierai presque de serein... voire anodin. Autant le dire, je n'ai pas été frappée par le style de Mansfield, que j'ai trouvé un peu plat en dehors des moments de grâce où elle parvient avec quelques mots à brosser un paysage, une sensation. Mais elle parvient toujours à atteindre le coeur de la vie, la violence des relations humaines, l'amour et la douceur, l'ambivalence des sentiments au point qu'il est difficile de ne pas avaler ces quelques nouvelles.

Une belle découverte.

 Liza Lou en parle. Isabelle aussi.

Mansfield, Katherine, La garden-party, Folio Gallimard, 2002, 370p., 4/5

1718394131.jpgEt je joue dans la catégorie Auteur mort avant 35 ans.

Commentaires

  • Je hurle mais les commentaires sont fermés.
    Alors je hurle ailleurs.
    Tant pis


    Le Papou

  • @ Le Papou: il faut toujours hurler quelque part :-)

Les commentaires sont fermés.