"Jamais elle n'avais remis en question ce qui menait le monde, les partis politiques, les conflits internationaux, l'industrie, une haute naissance, la hérarchie, et la diplomatie. Tout cela était peut-être un jeu nécessaire, puisque des gens intelligents qu'elle fréquentait en vivaient. Mais pour elle tout cela était finalement dénué d'intérêt. Elle avait parfois éprouvé la sensation de vivre dans une humanité plongée dans un monde d'illusions, embarquée dans des rêves à la fois dérisoires et dangereux. Ce système lui paraissait être basé sur des conceptions fausses. Le hasard seul avait fait que les hommes avaient pris l'or et non la pierre comme symbole de réussite, qu'ils bâtissaient leur vie sur l'esprit de compétition et non sur la tendresse. Mais pourquoi n'était-il pas venu à l'esprit des habitants de la planète qu'elle tournerait beaucoup mieux tout simplement avec des pierres et de la tendresse?"
Présentation de l'éditeur:
« En un éclair lady Slane sentit que le puzzle éclaté de ses souvenirs venait de se reconstituer [...]. Elle se retrouva sur la terrasse de la villa indienne désertée [...]. Elle appuyait ses bras sur le parapet brûlant, faisant pivoter lentement son ombrelle. En fait, elle se tenait ainsi pour dissimuler son trouble car elle venait de se retrouver à l’écart de tous avec ce jeune homme à ses côtés.» Le jour même de la mort de son mari Henry Holland, comte de Slane, lady Slane décide de vivre enfin sa vie. Elle a quatre-vingt-huit ans. Lady Slane surprend alors son entourage en se retirant à Hampstead. Dans sa nouvelle demeure, toute passion abolie par l’âge et le choix du détachement, lady Slane se sent libre enfin de se souvenir et de rêver…
CKan
Mo fait des blagues, elle est inscrite d'office! Emeraude a d'autres perles, n'hésitez pas à aller y jeter un oeil!
Pour ceux que j'oublie, hurlez!!
Commentaires
Il est dans ma PAL !! Je pense le lire cette semaine ! Va falloir, ça s'accumule ^^
Bonjour Chiffonnette, s'il est encore possible de participer, j'ai publié ma première citation ce matin. Voici le lien http://unmomentpourlire.blogspot.com/2010/12/citation-du-jeudi.html. A bientôt!
Pour moi le vrai lien est : http://coffeehomeground.hautetfort.com/la-citation-du-jeudi/
(Je suis obligée de mettre l'adresse d'un blog que je n'alimente plus pour que mes commentaires marchent ... donc http://missbabooshka.hautetfort.com/ n'est pas le bon lien)
Comme Océane, je compte le lire cette semaine (normalement je dois le recevoir aujourd'hui !)
Le passage que tu cites est très juste... Mais je n'arrive pas à lire le nom de l'auteur. Pourrais-tu l'indiquer parce que j'ai bien envie de lire ce livre maintenant! ;-)
Bonjour !
Pour le première fois, je participe ... C'est ici : http://auxbonheursdenane.wordpress.com/2010/12/02/271/
Amicalement !
Je ne l'ai pas lu mais finalement la citation que je présente cette semaine s'en approche...
http://lejournaldechrys.blogspot.com/2010/12/enfin-du-courage.html
Bonjour,
Je ne participe pas chaque semaine mais au moins deux fois par mois.
Citation à paraître avant minuit (après elle fait sa Cendrillon ;) )
et voilàààà.... une citation avec de l'amûûûûûûûr dedans!
http://ya-dla-joie.over-blog.com/article-citation-enfin-un-peu-plus-62227059.html
Bon, je note les nouveaux venus, désolée miss Babooshka, le temps que mon petit cerveau fatigué comprenne... Mais c'est bon! Et lisez Vita Sackville-West, c'est un bonheur! Et l'édition limitée illustrée par Lacroix est tellement, tellement jolie que ça fait ne raison de plus pour craquer!
Cette semaine j'opte pour celle ci: "— Est-ce moi que tu aimes ou ta fille?
— C’est le monde entier que j’aime en cet instant, mais c’est à ton corps que j’ai envie de l’exprimer.
— Par ta faute, dans quelques mois, mon corps sera difforme.
— Difforme, un ventre qui s’arrondit comme la terre? Difformes des seins qui s’irriguent de lait, qui tendent leurs lèvres brunes vers les lèvres de l’enfant, des bras qui sers la chair contre la chair, et ce visage incliné? Dieu, c’est la plus belle image qu’un mortel puisse contempler. Viens!
C’est à ce moment que, dans les films pudiques, une lampe s’éteint, une porte se ferme, un rideau se rabat. Et dans certains livres, une page se tourne, mais lentement, comme doivent tourner ces minutes, lentement, et sans autre son qu’une toile qui frémit." Le Premier Siècle après Béatrice – Amin Maalouf
Ce livre est dans ma PAL depuis peu de temps et je suis heureuse de découvrir ta citation qui me donne vraiment envie de le mettre en haut de la pile.
J'aime cette citation, tellement actuelle...
Je suis en train de lire Toute passion abolie et cette citation... j'aurais pris la même ! Mais je suis désolée, je n'ai plus assez de temps en ce moment pour participer, j'avais commencé en vacances,mais été trop ambitieuse, je crois...