Frances Mayes est un jour tombée en amour avec la Toscane et a pris la décision, avec son compagnon, d’y acheter une vieille maison. De travaux de restauration en découverte de la cuisine locale, de visites de musées étrusques en balades dans les vieilles rues sinueuses, elle raconte cette histoire.
Sous le soleil de Toscane est un roman léger et agréable à lire. Les récits de Frances Mayes m’ont sans doute d’autant plus touchée que je connais un peu la région pour y avoir passé à plusieurs reprise des vacances. En tout cas, par petites touches, elle parvient à faire partager au lecteur ses surprises, ses coups de sang, ses bonheurs petits comme profonds. Car si elle doit faire face à une multitude d’aléas, elle ressent aussi une joie qui coule dans ses mots. Et un épicurisme qui a pour résultat une description de la cuisine et de l’art de manger qui ne peuvent que parler à la gourmande que je suis ! D’autant que c’est finalement une cuisine assez proche de celle de ma région à quelques exceptions près ! Des idées de plats et desserts naissent à chaque description de repas et elle a en plus la gentillesse de donner quelques unes de ses recettes préférées ! J’ai d’ailleurs constellé l’exemplaire de maman Chiffon avec du vinaigre balsamique en tentant les poivrons au vinaigre (pas mauvais du tout) !
Le tout donne un paysage italien en teintes pastels, traversé par moment de la lumière forte et violente des étés de là-bas. Et provoque un sentiment de douce nostalgie bien étrange puisque je ne suis pas plus toscane qu’italienne ! L’envie sans doute de pouvoir aussi un jour prendre le risque d’une vie différente dans un pays étranger.
Ceci dit, on peut reprocher au récit des longueurs. L’essoufflement gagne dans le dernier tiers. A trop en raconter, Frances Mayes se répète et c’est dommage. Du coup, le ressenti est inégal.
La Nymphette, Allie donnent leur avis!
Sous le soleil de Toscane, Frances Mayes, Folio, 1999, 459 p.