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  • Avalon, embarquement immédiat, embarquement immédiat!

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    Avalon existe vraiment ! Et oui messieurs, mesdames et mesdemoiselles de peu de foi ! D’ailleurs, tous les neuf ans pendant neuf jours, un chunnel s’ouvre, qui relie l’île au monde des humains. Et à travers ce tunnel, toutes les créatures magiques qui peuplent nos bosquets, nos égouts, nos placards et nos fontaines circulent joyeusement. Sauf que personne n’est à l’abri d’un accident. C’est ce qu’apprennent à leur dépend les trois triplées nourrices le jour où l’abominable Mme Trottell enlève le prince héritier. Neuf ans plus tard, une expédition de sauvetage est lancée.
     
    La magie est au rendez-vous ! On découvre une île d’Avalon planquée par des faiseurs de brume, de charmantes bestioles qui émettent du brouillard quand elles entendent de la musique, une île où les sorcières qui se respectent ont les dents bleues, des orteils surnuméraires et crachent des crapauds, une île où il y a de vraies harpies armées de sac à main et de chemisiers en nylon, une île où. ;. Bref ! Il s’y passe beaucoup de choses ! Et une fois de plus, Eva Ibbotson nous crée avec cela une petite histoire fort sympathique, où les méchants sont très méchants, les enfants gâtés très gâtés et où les enfants sages et courageux sont récompensés à la fin. Le tout avec un humour et un sens du rythme et du suspense qui laissent toussant dans la poussière toute mièvrerie qui aurait tenté une infiltration dans les pages.
    Bref, me voilà séduite par Eva Ibbotson et me laissant faire avec un plaisir que je refuse de bouder !


    Eva Ibbotson, Le secret du quai 13, Ablin Michel, coll., Wiz, 2005,234 p.

  • A l'aventure compagnon!

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    Maia est orpheline. Quand de lointains parents habitant au Brésil acceptent de l’accueillir, elle est à la fois heureuse est effrayée par cette nouvelle vie qui l’attend. Mais les rêves qu’elle avait pu faire sur le chemin de son nouveau foyer se brisent rapidement ? Les Carter et leurs filles jumelles ne l’ont accueillie que pour profiter de l’immense fortune dont elle doit hériter. Heureusement, il y a Mlle Minton la gouvernante, Finn l’indien et les siens, et l’aventure aussi qui commence derrière la porte. L’aventure surtout qui se profile quand deux détectives arrivent d’Angleterre à la recherche de l’introuvable fils de Bernard Taverner.
     
    Reine du fleuve est un roman jeunesse plein de charme. On y retrouve un peu de ces romans anglais du début du siècle, à la Petite princesse, mais sans une bonne partie de la mièvrerie et de la naïveté de ces charmantes petites histoires. D’ailleurs, Eva Ibbotson joue sur ces vieilles histoires : Maia est la petite princesse, son ami Clovis rencontré en voyage se transforme en un petit lord Fauntleroy plus vrai que nature. J’ai du manquer d’autres rapprochements avec les classiques de la littérature enfantine anglaise !
    Les personnages son assez stéréotypés : l’orpheline courageuse et débrouillarde, la gouvernante au grand cœur, la famille atroce et cupide, les pestes, l’indien proche de la nature… Mais en même temps, les péripéties vécues de Maia sont haletantes, pleines de rebondissement, et on prend plaisir à suivre les héros et les méchants dans une histoire qui oscille entre policier, humour et roman d’aventure. La description du Brésil, pleine de couleurs et d’odeurs est aussi l’occasion pour l’auteur de faire l’apologie de l’ouverture à l’autre, du plaisir de la découverte et de la tolérance contre une Angleterre qui devient le symbole de la rigidité et de la peur de l’autre.
    La fin est très morale, puisque les gentils gagnent et peuvent réaliser leurs rêves, mais c’est bon parfois, de rêver un peu !
    Et en plus, ce roman a remporté un prix que je vénère (à titre très personnel et chocolaté) : l’inénarrable et irremplaçable Prix Smarties ! Et oui, il n’y a pas que les M&M’s dans la vie !


    Eva Ibbotson, Reine du fleuve, Albin Michel, coll. Wiz, 2004, 379 p.