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chick-litt

  • Bonne à rien faire?


     

    J’ai lu Le diable s’habille en Prada et Le journal de Bridget Jones, mais mes connaissances en chick-litt et affiliés s’arrêtent là. Preuve en est que je n’ai même pas regardé Sex and the City et que la bande annonce du long-métrage m’a laissée froide ! Oui, je sais, le cas est grave !

     

    Pourtant, les dieux de la littérature seuls savent pourquoi, je me suis emparée de ce roman sur une étagère de la bibliothèque. Un besoin de lecture facile et légère sans doute après une série de lectures pour le moins pesantes ! J’ai regardé la quatrième de couverture, constaté que je ne savais certes pas qui était l’auteur apparemment connu de L’accro du shopping et décidé de me lancer dans l’histoire de Samantha !

     

    Samantha donc, avocate d’affaire qui ne vit que par et pour son boulot est mise à la porte après une énorme boulette de cinquante millions de livres. Hagarde, elle monte dans le premier train et échoue dans la demeure d’un riche couple qui l’embauche comme gouvernante. Seul problème : Samantha ne sait pas faire cuire un œuf, ne sait pas plus à quoi ressemble un aspirateur et ne parvient pas à lire le mode d’emploi de la machine à laver le linge.

     

    Que dire… Une lecture facile, agréable, qui ne me laissera pas un souvenir impérissable… Quoique… La partie de jambes en l’air potagesque et framboisesque est bien trouvée et les aventures culinaires de l’héroïne fort agréables ! Et je dois admettre sans fausse honte que j’aurais bien fait mon quatre heure de son compagnon !

    Bref, de la drague, des rebondissements, de l’amour et de l’amitié, le cahier des charges semble rempli ! On ne parvient pas à oublier la fin promise (ils se marièrent et 1) eurent beaucoup d’enfants 2) N’eurent pas d’enfants et préférèrent faire le tour du monde à cloche-pied 3 divorcèrent avec un fracas dont les tabloïds ne se sont pas remis), mais on va quand même au bout.

    Avec tout de même une interrogation : quelle est l’image de la femme que ce genre de roman est sensé véhiculer ? Qu’il vaut mieux une vie épanouie qu’une ambition démesurée ? Qu’à chacun son choix de vie ? Je me pose encore la question. A tort sans doute puisque ce roman ne se veut rien d’autre qu’un divertissement, ce qu’il est sans aucun doute !


    Sophie Kinsella, Samantha bonne à rien faire, Belfond, 2007, 425.