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chemise mouillée

  • Glamourama

    A l'issue d'une semaine à teneur hautement culturelle, il me faut, dans un grand élan de partage et d'amour universel, vous livrer mes réflexions sur deux films qui laisseront des traces, sinon dans l'histoire du cinéma, à tout le moins dans le coeur et l'âme de quelques cinéphiles avertis. Deux films, deux sex symbols, deux figures maternelles, des cascades époustouflantes, des courses-poursuites dantesques, des baisers torrides. Deux films, deux générations qui s'affrontent. James Bond in Quantum of Solace vs Troy Bolton in High School Musical 3. Deux films qu'avec deux LCAaussi scientifiquement curieuses que moi, nous avons vu, étudiés et disséqués.

    Commençons sur de bonnes bases.

    daniel-draig-big.jpgA ma gauche, The James Bond, j'ai nommé Daniel Craig. Sacré l'homme le plus sexy de l'univers par les LCA parisiennes dans un ensemble qui serait touchant s'il n'était pas effrayant. Un regard bleu azur (*soupire*), du muscle utile à revendre (© Choupynette), de la testostérone juste comme il faut, un art de porter le torse nusmoking qui mérite une renommée intergalactique, un romantisme soigneusement caché sous des dehors bourrus.

     

     

    A ma droite, Troy Bolton: le regard également azur, du muscle, du romantisme, du ressort et de l'énergie à revendre. A noter que dans une scène qui a déclenché chez les aventurières que nous sommes une hilarité explosive, il porte plutôt bien le tee-shirt mouillé. Certes pas aussi bien que Colin la chemise tout aussi mouillée, mais on peut noter un potentiel à développer.

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    S'il on en vient à discuter scénario, profondeur psychologique des personnages, ressorts dramatiques, il convient de reconnaître que chacun de ces films atteint des sommets dans son genre.

    Un espion au coeur secrètement brisé (sauf pour les millions de spectateurs suivants ses exploits, mais est-ce bien la question), un basketteur de talent déchiré entre ses aspirations secrètes à monter sur scène et amour débordant du basket. Leur drame commun? Les femmes... Comment s'étonner quand on entend (métaphoriquement hein, sinon je vais faire la fortune de mon pharmacien en achetant du paracétamol) les millions de coeurs énamourés qui battent à la vision de leurs exploits?

    A ma gauche, les James Bond Girls. Bien que j'ai eu des doutes sur le bien fondé du choix de certaines des dernières James Bond Girls (tout comme des James Bond eux-même, mais je n'en dirait pas plus de peur de risquer ma vie en rencontrant certaines fans de l'homme qui porte très bien le lamé bleu), l'arrivée de Daniel Craig a relevé le niveau. Belles , dangereuses, sexy même en marcel déchiré (du moins je suppose), séductrices jusqu'au bout des sourcils, elles crèvent l'écran.

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    Comme vous pouvez le constater, il n'y en a pas que pour nous, mesdames.

     

     

     

     

    Ceci étant, il y a du répondant dans la jeune génération. Armées de leurs gloss, de brosses à cheveux en guise d'arme de poing, le talon aiguille prêt à être dégainé, elles ont du potentiel.

     

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     Par contre, en terme de baisers torrides, l'avantage va sans aucun doute possible à notre James. Ou fais-je preuve ici d'une abominable cécité du au fossé générationnelle qui me fait préférer les pattes d'oies à la mèche et un torse dépassant avantageusement d'un maillot bleu dorénavant bien connu à un celui surplombant un baggy artistiquement tombant (le karma du jean est-il de tomber ou de ne pas tomber, telle est la question)? Les autres participantes à cette entreprise scientifique seront, je le pense, d'accord avec moi sur le fait que High School Musical 3 manque déséspérement de bisous. Notre  spécialiste es adolescentss'est demandé où diable Walt Disney avait bien pu faire passer les hormones qui normalement bouillonnent dans les petits coeurs tout mou des moins de 18 ans. Après mûre réflexion, je pense qu'il a du en faire don à Daniel Craig. Je ne vois que cette explication au fait qu'un seul et unique spécimen masculin soit aussi sexy. Que diable! Un maigre petit bisou et quelques bécots sur la joue, une petite valsounette et quelques étreintes prudes contre des baisers qui font monter la température d'une salle de cinéma à au moins 58,6°C!! La folle passion!!! Dans ce cas bien précis, rien ne vaut l'expérience. Elle évite de regarder vers les étoiles comme si Saint-Michel devait en surgir pour annoncer à nos tourtereaux un avenir radieux et pailleté dans le middle class américaine.

    18895350_w434_h_q80.jpg Le plus beau dans tout cela? La figure maternelle n'est pas oubliée. M., la fabuleuse M. qui couve du regard son James, inquiète de le voir prendre tant de risque (ou serait-elle atteinte du syndrome de l'infirmière elle aussi?), prête à le remettre dans le droit chemin comme le fait Miss D., professeur de théâtre d'une telle abnégation qu'elle prend tout les risques pour amener ses élèves au meilleur, se lançant dans des discours philosophico-orientatifs d'une ampleur encore jamais vue sur grand écran (ce ringard de Robin Williams peut aller se rhabiller avec ses élèves debouts sur les tables, les siens bondissent, grimpent aux murs, et poussent la chansonnette en même temps, si ce n'est pas du talent tout ça)! 

     Cela donne des cascades ébourstiflantes où nos élèves tourbillonnents, sautent sur les capots des voitures tels des super-héros, s'accrochent aux câbles. L'avantage reste cependant à James, capable de se relever après un saut en parachute calamiteux où il sert de coussin à sa James Bond Girl, galant homme comme il est, et de repartir comme si de rien n'était, vodka martini à la main. He's a real man mesdames! Quoi que, traverser la moitié des Etats-Unis dans une épave roulante pour danser la valse avec sa copine sur le campus de Stanford mérite sans aucun doute également une médaille.

     

     

    Passons à des choses bassement matérielles. Les voitures. En temps habituel, pour moi, une voiture est une chose avec quatre roues et un volant (les autres accessoires permettant de faire tenir roues et volant ensemble m'indiffèrent totalement) permettant d'aller d'un point A à un point B distants de moults kilomètres en polluant, certes, mais de manière bien plus pratique qu'avec mes simples petits petons. Dans le cas précis de James Bond, je me transformerais volontiers en mécanicienne. La scène d'ouverture de Quantum of Solace est à ce titre un moment de pur bonheur: une Aston Martin ET une Alfa Roméo dans une course-poursuite d'anthologie! On en oublierait presque (j'ai bien dit presque) que Daniel Craig est au volant. L'avantage de la maturité et d'être au service de Sa Majesté est de pouvoir massacrer de belles voitures. L'épave conduite par Troy n'a donc, vous le comprendrez, rien de bien alléchant pour mon petit coeur tout mou.

     

    Par contre, niveau paillette, High School Musical gagne! Ca brille, ça scintille, ça luit, ça papillote dans tous les coins en rose, en argent, en mauve, en bleu quand James n'est finalement capable que de nous offrir des explosions fort traditionnelles. Il faudra penser à inclure des paillettes dorées à la prochaine explosion d'avion, de bateau ou de voiture.

     

    J'en terminerai ici, laissant de côté mes réflexions sur le travail des stylistes (cette mini-jupe en lamé rose était d'un goût divin) et les mérites comparés des smokings portés à 40 ans et à 17 ans.

    Une seule question me taraude encore... Daniel Craig sait-il chanter?

     

    ps: une dancing queen de talents'est révélée à nous hier soir. Sa chorégraphie folle restera dans nos souvenirs émus. Elle sera sans nul doute engagée pour tenir son propre rôle dans High School Musical 4 (bientôt sur nos écrans je l'espère) ou le monde est injuste.