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La voie des furies - David Weber

LaVoieDesFuries.jpgLes pirates qui ont attaqué Mathison ne savaient pas que s'y trouvait l'ex-capitaine Alicia de Vries, commando de choc du Cadre Impérial. Grosse erreur. Laissée pour morte après qu'elle ait abattu ceux qui avaient massacré sa famille, elle survit, sauvée par Tisiphone, l'une des trois Erinyes qui jure de l'aider à accomplir sa vengeance en échange de son âme. C'est le début d'une quête qui va mener la jeune femme au coeur d'un complot qui menace rien moins que l'Empire.

Amis de la finesse et de la délicatesse, passez votre chemin. Autant le dire immédiatement, La voie des furies joue dans la catégorie gros-rouge-qui-tache du Space Opera. Ce n'est donc pas là qu'il faut chercher un décryptage des luttes de pouvoir interstellaires, une étude des arcanes politiques assaissonnée d'analyse psychologique. Ce n'est pas pour autant que ce n'est pas bon, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Il y a des aliens, de la baston, des guets-apens, du trafic, de l'arnaque à revendre, un univers plutôt pas mal conçu et aucune raison de bouder son plaisir. D'autant que la relation entre Alicia de Vries, l'Erinye qui a élu domicile sous son crâne et, plus tard une I.A. pas piquée des hannetons est plutôt réjouissante. Imaginez donc une minute une créature mythologique confrontée au nec le plus ultra de la technologie et évoluant au fur et à mesure qu'elle se frotte à une jeune femme dont la force d'esprit va de pair avec quelques solides valeurs morales laquelle fusionne avec ce qui se fait de mieux comme I.A.. David Weber développe en tout cas suffisamment son, ou plutôt ses personnages principaux pour qu'on s'y attache un minimum et qu'on voit s'esquisser une réflexion qui si elle n'a rien de révolutionnaire, a le mérite d'exister sur la justice et la vengeance. Même si au final les méchants sont bien les méchants, et les gentils, les gentils et que c'est par les armes que la paix et la sérénité seront rendues aux braves habitants de l'univers.

Bref, un bon roman d'action, qui ne foule pas un neurone, mais n'est pas non plus fait pour et ne ment pas sur la marchandise. C'est un peu Expendables au pays des étoiles, et ceux qui me connaissent devinent, arrivés à ce point, que j'ai, bien évidemment, beaucoup aimé (oui, je sais, je sais).

 

Ceci est ma première contribution au Summer Star Wars du RSF blog!

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Commentaires

  • Ha, ça fait over envie !

  • Un peu de space opera musclé, ça fait toujours un bien !!

  • @ Fashion: je ne suis qu'étonnement :-))
    @ Yueyin: oh que oui! De la baston, quelques blagounettes et je suis heureuse moi, tu sais qu'il m'en fait peu :-)

  • @ Fashion: je ne suis qu'étonnement :-))
    @ Yueyin: oh que oui! De la baston, quelques blagounettes et je suis heureuse moi, tu sais qu'il m'en fait peu :-)

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