Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

fumizuki

  • Bleu Indigo

    1315.jpg
     
    Et un shôjo, un !
    Kaoru est un étudiant désargenté en rupture de ban avec sa famille. Or, voilà que débarque un soir chez lui la ravissante Aoi qui lui annonce qu’ils sont fiancés depuis l’enfance et qui a la ferme intention de l’épouser.
    Commence dès lors une histoire d’amour et d’amitié à rebondissement.
     
    Si Bleu Indigo est une série qui ne casse pas des briques elle a quand même quelques atouts. Nul doute que des adolescentes ou préadolescentes y trouveront leur compte d’histoire d’amours contrariés, d’humour, d’amitié et autres. Pour les plus grands, il reste cela (oui, oui, midinette un jour…) et des éléments de réflexion intéressants sur l’image de la femme au Japon.
    Nous retrouvons le fantasme de la lycéenne avec des jeunes filles dénudées, des seins imposants et des postures parfois équivoques. C’est désarçonnant, voire un peu choquant. Mais on s’y fait, d’autant que le tout reste plutôt innocent et que la découverte de l’amour, de la sensualité et de la sexualité est rendue avec une certaine finesse. Puis nous avons des héroïnes qui sans doute recouvrent tous les types de femme : la femme traditionnelle et traditionaliste au foyer en la personne d’Aoi, la femme d’affaire, la femme libérée, l’étrangère. J’étais un peu agacée au départ par le fait qu’il me semblait que c’était l’image de la femme traditionnelle et soumise qui était privilégiée. Aoi est la femme parfaite : toute sa vie elle s’est préparée au mariage et au service de son mari. Et les réactions d’envie ou d’admiration autour d’elle montrent bien que cet idéal est toujours prégnant. Mais au fil des volumes, les personnages gagnent en profondeur, en complexité et une réflexion s’initie sur les choix de vie de chacune et la tolérance.
    Bien sûr, avant d’en arriver là, il faut supporter quelques litres de larmes, un certain nombre de déclarations d’amour enflammées, des atermoiements presque sans fin et une relation cachée qui permet aux concurrentes directes d’Aoi de draguer impunément un héros qui n’est pas très dégourdi sur le plan sentimental !
    En plus de cela, la série dégage une espèce de bonne humour et de chaleur assez agréable.
    Je me suis laissée prendre, mais il faut quand même que je vous l’avoue : c’est… sans grand intérêt ! Un bon passe-temps pour les amateurs du genre !
     
     
    Kou Fumizuki, Bleu indigo, Pika, 17 tomes, série terminée.