J'inaugure là une catégorie que j'espérais ne pas créer en fait! Celle des livres qui me sont littéralement tombés des mains!
30 pages, la fin et quelques passages, c'est tout ce que je serais parvenue à lire du premier tome de La dame sans terre d'Andrea H. Japp. Les chemins de la bête qui m'attiraient l'oeil depuis quelques temps auraient du signifier mes retrouvailles avec le polar historique. Mais voilà je n'y arrive pas! Agnès de Souarcy est évidemment belle, intelligente, pauvre, et va tout aussi évidemment se retrouver confrontée à un demi-frère bête et méchant, à l'inquisition, quelques famines et autres drames. Le tableau du Moyen-Age, sans être inexact est, je trouve, assez grossier, les personnages... moyens et je n'arrive pas à m'intéresser à leur sort, ce qui est assez grave! Et ce qu'il s'agisse de la première page, ou de la dernière qui réserve évidemment son lot de suspense. J'ai lâché prise à: "Le large potrail fonça vers lui. Un mur de fureur. Il sembla au jeune moine qu'il demeurait planté là durant une éternité à contempler les muscles parfaits sous la robe noire collée de sueur."
D'accord il était tard et j'étais enervée, d'accord je sortais du Film avec beaux gosses de l'été, d'accord je venais de terminer un bon roman. Mais quand même: un large poitrail couvert de sueur et des muscles parfaits... Non, décidemment impossible
Bref, échec et mat...
Andréa H. Japp, Les chemins de la bête, Calmann-Lévy, 2006, 375 p.