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La beauté ne se mange pas en confiture. Enfin, c'est ce qui se dit...




J'avais été enthousiasmée par ma lecture de V-Virus du même auteur. C'est donc avec curiosité et quelques trépignements que j'ai piqué son exemplaire de l'oeuvre à Mimine frangine.

Bien, résumé: Tally Youngblood va fêter ses seize ans dans quelques mois. Et comme tous les adolescents, elle va subir le jour de son anniversaire l'intervention médicale qui la changera d'Ugly en Pretty. De laide parce que normale, elle deviendra un être conforme aux critères de beauté. Mais avec sa nouvelle amie, Shay, un monde nouveua s'ouvre à elle. Un monde où la laideur est acceptée, voire revendiquée. Un monde où certains savent que sous la volonté de rendre tout un chacun beau se cache une manipulation politique et totalitaire.


J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le récit, mais je me suis finalement laissée faire avec plaisir, et je lrai avec un grand plaisir les deux tomes à venir. Ce roman est finalement bien plus profond que les premières pages ne peuvent le laisser penser. Sous des dehors simples, c'est à une réflexion intéressante que l'auteur se livre, et sur des thèmes importants: la beauté et l'esthétique, les systèmes politiques, l'écologie, le poids des conventions sociales, la science. 
Il montre comment l'éducation peut influencer un individu au point de fausser son regard sur lui-même et sur le monde qui l'entoure. Les adolescents qui vivent toutes ces folles aventures sont persuadés pour la plupart qu'ils sont laids, gros, difformes quand ils sont tout simplement normaux. Cela m'a rappelé (un peu facile, je sais) tous les débats qui ont eu lieu récemment sur l'impact des photos de mode et de magazines sur un grand nombre d'adolescentes. On voit aussi à quel point il est facile de passer d'une utopie à une utopie totalitaire, et à quel point il est facile de manipuler les foules. La philosophie n'est jamais très loin. Même si la démonstration est parfois un peu lourde, elle est convaincante. Le récit bien mené, le suspense soutenu et les personnages attachants font le reste. 

La critique du Cafard Cosmique, l'avis de Chrestomanci.


Scott Wersterfield, Uglies, Pocket Jeunesse, 2007, 432 p.

Commentaires

  • Ah, celui-ci me fait de l'oeil depuis longtemps! Je vais céder, je vais céder...

  • J'ai pensé plusieurs fois le prendre à ma fille de 13 ans, elle aime les livres du genre "Gossip girl" entre autre, tu penses que celui ci pourrait plaire ?

  • Cède donc Fashion, cède, je me sentirai moins seule devant la tentation! Ceci dit, si tu n'as pas lu V-Virus, il est aussi vraiment vraiment bien!!

  • Et bien ça pourrait faire une bonne transition. On retrouve un peu l'atmosphère beauté et fringues, mais ça reste de l'anticipation pure ave cun chouilla de politique fiction. Je pense en tout cas que c'est un auteur qui a le potentiel de plaire à des ados de 13 ans. C'est en plus assez facile à lire! Personnellement je te dirais de tenter le coup!

  • Chez moi on dit "Ne se mange pas en salade" et non en confiture, mais il semblerait que l'idée soit la même ;-))

  • J'avais déjà lu une critique de ce livre et j'avoue que le thème me tente assez... a voir !!!

  • Il est possible que ce soit salade, mais comme je suis dans ma période "je-fabrique-mes-confitures-toute-seule-non-mais-où-sont-les-pots", je vire un peu monomaniaque!! ;-)

  • Pôvre LAL!!! ;-))))

  • Pour notre club des LCA toulousaines notre premier thème est la littérature jeunesse.. et ma soeur m'a justement proposé ce livre..! entre son avis, et ce que tu en dis, je me dis que je devrais bien apprécier cette lecture!

  • Elle avait effectivement fait un article dessus dont je me souviens très bien! Il m'avait donné envie de lire! La boucle se boucle on dirait!!

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